le réseau social devra payer une amende de 5 millions d’euros

Ce jeudi 29 décembre 2022, la CNIL a annoncé avoir sanctionné TikTok pour un montant total de 5 millions d’euros pour deux raisons. Premièrement, l’organisation reproche au réseau social le fait que les utilisateurs ne peuvent ne pas refuser les cookies aussi facilement que de les accepter. Mais aussi, que ces derniers n’étaient pas suffisamment informés sur les finalités des différents cookies.

>> A lire aussi : Ikea : La filiale française au coeur d’un énorme scandale d’espionnage

TikTok : la CNIL sanctionne l’application de partage de vidéos

Le gendarme français des données personnelles a annoncé, ce jeudi 12 janvier, que l’application de partage de vidéos, particulièrement appréciée des adolescents, allait 5 millions d’euros d’amende. Le réseau social est en effet critiqué pour ne pas avoir permis aux utilisateurs de son site de refuser purement et simplement les cookies.

Vous devez savoir que les cookies sont très utile pour les réseaux sociaux. En effet, les traceurs informatiques permettent ainsi de suivre le comportement des internautes. Et ainsi leur proposer des publicités parfaitement ciblées. Mais depuis 2020, la CNIL impose aux sites les utilisant de proposer un bouton pour refuser leur acompte.

« Complexifier le mécanisme d’opt-out revient à décourager les utilisateurs […] et de les encourager à accepter Tout. »

>> A lire aussi : Facebook Messenger : un rapport glaçant sur l’espionnage de vos données personnelles !

Pexels

Le réseau social soupçonné d’espionnage

Comme le précise TikTok à l’AFP, ces constats portent sur des pratiques antérieures que le groupe a changées l’an dernier. Depuis, il est plus facile de refuser les cookies non essentiels et de fournir des informations complémentaires sur les finalités de certains cookies.

Meta, Amazon, Google, Microsoft et dernièrement Apple… Tous ont finalement été sanctionnés par l’autorité pour un montant total d’environ 400 millions d’euros. Aux États-Unis, Tiktok est très critiqué et sujet à des blocages sur les appareils des fonctionnaires. En effet, les autorités application d’espionnage suspecte au profit de la Chine, sur fond de tensions commerciales entre Pékin et Washington.

>> À lire aussi : Poutine à l’origine de la panne WhatsApp ? La question de la cyberattaque se pose