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Qui sont les jeunes qui entrent sur le marché du travail en 2017 ? Près de 80 % ont un baccalauréat, près de 50 % ont un diplôme de l’enseignement supérieur, 12 % n’ont aucun diplôme – soit 90 000 jeunes. L’enquête Génération 2017, publiée le jeudi 1euh décembre par le Centre d’études et de recherche sur les qualifications (Cereq), analyse les différences de conditions d’accès à l’emploi, trois ans après la sortie de la cohorte du système scolaire ou supérieur.
Les 25 000 jeunes qui ont répondu à cette enquête sont représentatifs des 746 000 sortis pour la première fois du système éducatif français tous niveaux de formation confondus en 2017. Ils ont été interrogés sur leur parcours scolaire et leurs trois premières années de vie active. à l’aide d’un calendrier mensuel, détaillant leurs activités au cours de la période.
Plus diplômée que la génération précédente, la génération 2017 est aussi mieux lotie en termes d’insertion professionnelle, note le Cereq : l’accès à l’emploi en CDI devient plus fréquent et rapide, une tendance qui s’applique à tous les jeunes.
La part des emplois permanents représente 72 % des emplois occupés en octobre 2020, soit 6 points de plus que la génération 2010, la génération précédente ayant été passée au crible. « Cette génération connaît un taux de chômage nettement inférieur, par rapport à celle de 2010, qui a subi de plein fouet la crise économique de 2008note Céline Gasquet, directrice scientifique. En revanche, les inégalités sur le marché du travail restent très marquées selon le niveau de diplôme et tendent même à s’accroître. »
Un quart des jeunes travaillent pendant leurs études
L’influence de l’origine sociale sur la poursuite des études est réelle : 57 % des enfants de cadres sont diplômés de l’enseignement supérieur long contre 8 % des enfants d’ouvriers. Les diplômés Bac+5 ont quatre fois plus souvent une mère cadre (35%) que les non-diplômés (9%). Si 60% de la génération a poursuivi ses études après le bac, 22% d’entre eux ont échoué dans l’enseignement supérieur.
Le travail pendant les études concerne 27 % de la cohorte, soit plus du quart des jeunes, majoritairement diplômés universitaires. Dans la moitié des cas, il s’agissait d’un travail régulier de plus de huit heures par semaine, sans rapport avec les études. Ils sont 44% à estimer que l’expérience a perturbé leur parcours, et 78% qu’elle a néanmoins permis d’acquérir des compétences utiles pour l’avenir.
Bien qu’issus des CSP les plus favorisés, et bénéficiant pour 80% d’entre eux d’une aide financière familiale, 38% des diplômés d’écoles de commerce ont contracté un prêt bancaire (contre 15% pour les diplômés bac+5, et 7% globalement).
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