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Spéléo, via ferrata, canoë, canyoning, stand up paddle, saut à l’élastique, VTT, escalade, course d’orientation… « Découvrez l’Aveyron à travers une expérience unique ! Le département privatise sa plus grande aire de jeux de plein air en exclusivité pour vous, le temps d’un week-end, pour vous faire vivre émotions et sensations. » Pas besoin d’être fortuné pour profiter de cette offre : il suffit de débourser 50 euros. En revanche, pour que la réservation soit effective, vous devez envoyer votre certificat de scolarité ou votre numéro d’immatriculation à l’ordre médecins.
Organisé par la plateforme Accueil Médecins Aveyron, le « week-end adrénaline » est réservé aux jeunes médecins et internes, pour qui le département déroule le tapis rouge. » Le stage est un moment charnière. C’est là que nous tissons des liens et créons notre réseau », explique Chrystel Teyssedre, responsable de la plateforme, chiffres à l’appui.
Grâce à ce programme qui combine aide au logement, coaching sportif offert et équipe dédiée aux jeunes médecins, l’Aveyron parvient à retenir 9% de ses internes, contre 1% en moyenne en milieu rural, souligne Chrystel Teyssedre : « Depuis son lancement en 2011, 105 jeunes médecins se sont installés en Aveyron, ce qui est énorme quand on sait que le département compte 250 médecins généralistes libéraux. »
La lutte contre les déserts médicaux passe par le recrutement de la nouvelle génération, le constat est implacable. En France, 30 % de la population vit dans un désert médical et 11 % des jeunes de 17 ans et plus n’ont pas de médecin traitant.
Comment alors inciter les jeunes praticiens à s’investir dans ces territoires délaissés ? Les syndicats de jeunes et futurs médecins – l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf), le Groupement autonome des jeunes médecins généralistes installés et suppléants (ReAGJIR) et le Représentation nationale autonome intersyndicale des résidents en médecine générale (Isnar-IMG) – tous s’opposent à la proposition d’une quatrième année de stage. Le gouvernement envisage de prolonger d’un an l’apprentissage pratique pour envoyer les étudiants en médecine générale dans les déserts médicaux. « Une année de stage supplémentaire, c’est des milliers de docteurs qui ne sortent pas des facultés chaque année. De plus, proposer à la population un médecin qui change tous les six mois, sans aucun suivi des pathologies chroniques, ne garantit pas l’accès aux soins.souligne Yaël Thomas, présidente de l’Anemf.
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