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L’e-mail sans appel de Twitter
« Le 4 novembre à 9 heures du matin, tout le monde recevra un e-mail intitulé : Votre rôle sur Twitter. (…) Si votre travail n’est pas impacté, vous recevrez une notification sur votre adresse professionnelle. Sinon, sur votre adresse personnelle. » Lundi 3 novembre, les 7 500 salariés du réseau social ont appris par e-mail l’imminence d’un plan social susceptible de toucher la moitié d’entre eux (depuis, certains salariés remerciés ont été rappelés…). Un procédé à l’image du nouveau patron, le milliardaire Elon Musk, qui avait déjà dissous le conseil d’administration et remercié plusieurs administrateurs.
La malheureuse vidéo de Better.com
« Si vous participez à cet appel, c’est parce que vous faites partie des malchanceux licenciés. » En décembre 2021, 900 employés de Better.com, une plateforme américaine de prêt en ligne, apprennent sur Zoom leur licenciement. Le choc est immense : l’entreprise vient de lever 750 millions de dollars. Face au tollé, le PDG, Vishal Garg, connu pour son management brutal et son langage fleuri, s’éclipse quelques semaines. Temps de « réfléchissez à votre style de leadership » avec l’aide d’un coach, selon une lettre du comité de direction révélée par le le journal Wall Street.
Algorithme implacable d’Amazon
Une enquête des médias américains Le bord révèle qu’entre 2017 et 2018 le géant de la logistique a licencié 300 manutentionnaires de son site de Baltimore sur décision d’un algorithme. Une pratique à laquelle Amazon serait habitué. Dans les entrepôts, le travail est surveillé en permanence : le temps passé sur chaque mouvement et sur les pauses est analysé par des machines. En cas d’écart par rapport aux objectifs, après un avertissement, le système informatique annonce lui-même au salarié que son contrat de travail est rompu, sur la seule base des statistiques.
SMS surprenant de Bodyguard
Le 16 avril 2018, les 430 salariés de l’entreprise de sécurité Bodyguard, à Evry (Essonne), ont reçu un SMS leur ordonnant « Cesser toute activité à partir de 19h ». La raison ? La liquidation de la société, prononcée par le tribunal de commerce. « Nous n’avons pas reçu de lettre de licenciement. Nous ne savons pas si nous devons retourner au travail. Allons-nous avoir une indemnisation? », s’est alarmé au « 13 heures » de France 2 un agent, quinze ans d’ancienneté, qui ignorait toutes les difficultés de son employeur, Eddir Loungar, le PDG de l’entreprise. Les salariés obtiendront leur licenciement quelques semaines plus tard.
Les RTT piégés de Flodor
A l’été 2003, la direction de Flodor, fabricant de puces emblématique « blondes à croquer », impose la RTT aux 180 salariés de son usine de Péronne (Somme). Le 21 août, un ouvrier a découvert une équipe chargeant les machines sur des camions, en direction de l’Italie, où est basée la société mère Unichips. L’usine de Flodor perd deux de ses cinq lignes de production. Les salariés soupçonnent le groupe de vouloir délocaliser et fermer sa filiale en France. La suite leur donne raison. Un an plus tard, Flodor s’est déclaré insolvable. Tous les employés perdent leur emploi.
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