[ad_1]
La société de livraison de repas à vélo Just Eat, qui avait marqué sa différence en recrutant des livreurs salariés début 2021 quand les autres plateformes recourent à des entrepreneurs indépendants, a annoncé lundi 18 juillet son intention d’arrêter son service. exploitée par son propre personnel dans vingt-six villes sur les vingt-sept où elle est implantée, selon les deux syndicats présents dans l’entreprise, Force Ouvrière (FO) et la Confédération générale du travail (CGT).
Cette amplification du plan qu’elle avait présenté en avril – elle prévoyait alors de restructurer dans vingt villes – a été présentée lors d’une réunion extraordinaire du Comité social et économique (CSE). L’entreprise ne serait donc plus présente avec ses salariés qu’à Paris, où actuellement seuls « Deux cent vingt livreurs, contre huit cents en 2021 », déplore Jérémy Graça, délégué FO. La direction précise que Just Eat « ne pas se retirer » de ces villes mais se réorganise et cherche « une solution alternative avec un partenaire externe ». Il s’agira probablement d’une plateforme faisant appel à des livreurs indépendants.
La partie commerciale a également touché
Le projet de plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), qui était en cours de négociation, s’alourdit en conséquence. Il prévoit la suppression de 350 postes de livraison salariés, 40 équivalents temps plein (ETP) dans les fonctions support de l’activité logistique et 50 au siège, selon la direction. En avril, 279 emplois étaient visés, selon les syndicats dont l’autre filiale, Eat on Line, qui assure la partie commerciale, serait également concernée. La direction justifie ces annonces « en raison d’une dynamique de marché difficile en France et [son] l’ambition d’atteindre une croissance durable ».
Au CST, la direction aurait » dit que les chiffres sont mauvais partout, y compris à Parisdit M. Graça. On se demande s’il ne fermera pas là aussi. » La direction aurait également envisagé « que ça coûte trop cher de payer les livreurs, ajoute Ludovic Rioux, délégué CGT. Mais les livreurs ne sont là que pour livrer, pas pour rapporter de l’argent, c’est le rôle de la filiale commerciale. » La direction, qui prétend rester « attaché à ce modèle salarié en France et en Europe »précise qu’il s’agit « très difficile à exploiter quand il n’y a pas de conditions équitables pour tous les opérateurs ». Et Just Eat pour plaider pour « une législation claire et un soutien des pouvoirs publics pour créer un environnement où le livreur et l’entreprise bénéficient du modèle salarié ».
Il vous reste 20,54% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.
[ad_2]
Source link