[ad_1]
Camionneurs, ambulanciers, entrepositaires, passeurs de fonds, déménageurs, chauffeurs d’autocars et d’autobus… Lundi 27 juin, toutes les catégories de transports routiers devraient être en ébullition.
Les cinq fédérations syndicales du transport et de la logistique – pour une fois unies – appellent en effet à un mouvement national de contestation de l’ensemble du secteur afin de réclamer des augmentations de salaires.
Car c’est bien une campagne pour la défense des fiches de paie des métiers de la route et des entrepôts qui débute ce lundi. Dans leur communiqué unitaire publié début juin, la CFDT, la CGT, FO, la CFTC et la CFE-CGC donnent le ton : » En dépit (…) un pouvoir d’achat des salariés qui fond comme neige au soleil, les patrons des transports pratiquent la politique de l’autruche. » Les syndicats dénoncent au passage, la « propositions indécentes » des augmentations de salaire pour leurs employeurs.
« Dans la logistique, les employeurs ont mis sur la table une augmentation de salaire de 3 % comme base de négociation, détaille Thierry Douine, président de la Fédération des Transports CFTC. C’est une provocation. Avec ce type d’augmentation, les minima sociaux de la branche sont rattrapés voire dépassés par le Smic. On peut même dire immergé ! Vous avez des salaires minimums 3% à 4% inférieurs au salaire minimum. »
Une situation « surprenante »
Les syndicats ont donc refusé cette proposition d’augmentation de 3% des employeurs de la logistique. Ils déplorent également l’absence d’augmentations salariales depuis sept ans dans l’acheminement des fonds. Et les salariés considèrent que les hausses conventionnelles négociées en septembre 2021 dans le transport routier de marchandises et de voyageurs suffisent à peine à compenser « Inflation galopante et exponentielle ».
Face à une situation considérée « époustouflant » par l’intersyndicale, qui réclame donc une « première mobilisation lundi 27 juin ». Il ne s’agit pour l’instant que d’un coup de semonce et les automobilistes n’ont probablement pas à craindre d’importants blocages sur les routes françaises aux péages ou aux carrefours très fréquentés. « Nous n’allons pas bloquer à l’ancienne, indique M. Douine. Nous allons plutôt cibler les zones industrielles et logistiques clés, focus sur certains grands opérateurs, dépôts de bus, ambulances, transports de fonds. Nous travaillons sur cette cartographie que nous rendrons publique dès que possible. »
Il vous reste 49,7% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.
[ad_2]
Source link