[ad_1]
Salaires, emploi, pensions. Dans une interview courte et dense avec Le Parisien, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, appelle à un rapport de force avec le gouvernement sur ces trois sujets, à la veille de la traditionnelle mobilisation syndicale du 1Er-Mai.
Pour lui, la priorité est d’augmenter tous les salaires, et notamment de porter le salaire minimum à 2.000 euros bruts, bien au-dessus des 1.645 euros prévus à partir de dimanche. M. Martinez déplore qu’en termes de pouvoir d’achat, le gouvernement insiste avant tout sur le système de la prime versée par l’employeur et des aides occasionnelles :
Le bonus Macron reste au gré des patrons. Et les commentaires que nous avons nous disent que personne n’a atteint le maximum attendu. Et de nombreux employés n’ont rien touché. Nous avons besoin de choses plus restrictives. Les primes mettent du beurre dans les épinards, mais elles sont souvent dépensées tout de suite. Mais l’année, c’est douze mois !
« Problème de qualité de l’emploi »
En ce qui concerne les aides ponctuelles, « Tous ceux qui ont des ennuis ne crachent pas sur des chèques »il concède, mais « le problème du pouvoir d’achat est durable : la meilleure aide est d’augmenter les salaires ». À ses yeux, l’exécutif peut aussi « agir, en tant qu’État employeur, sur le point d’index des fonctionnaires ». Après les débrayages chez Amazon, Dassault ou Thales, « ces grèves doivent se généraliser dans tous les secteurs pour exiger des augmentations de salaires », selon Philippe Martinez.
En ce qui concerne l’emploi, « la complaisance du gouvernement n’est plus possible », dénonce le dirigeant syndical, qui met en garde contre « une évolution de la précarité et un problème de qualité de l’emploi ». En raison de la méthode de calcul, « Nous considérons que travailler un jour ou une semaine dans le mois, cela fait baisser les chiffres [du chômage]. Mais pouvez-vous payer votre loyer et manger correctement lorsque vous travaillez une semaine par mois? »Demandant.
Enfin, concernant l’une des mesures phares prévues par Emmanuel Macron, « On ne va pas parler de retraite à 65 ans »dit Philippe Martinez.
[ad_2]
Source link