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Facebook et plusieurs sites Web de médias étaient partiellement inaccessibles en Russie vendredi, alors que les autorités réprimaient les voix critiques et les combats faisaient rage en Ukraine.
Les journalistes de l’AFP à Moscou n’ont pas pu accéder à Facebook, ainsi qu’aux sites des médias Meduza, Deutsche Welle, RFE-RL et le service russophone de la BBC. L’ONG de surveillance GlobalCheck a également déclaré que les sites étaient partiellement hors service.
Sur son compte Telegram, le média indépendant Meduza a déclaré que son site n’était plus disponible pour « certains de ses utilisateurs » en Russie, mais a ajouté qu’il n’avait pas reçu de notification des autorités concernant un blocage.
Depuis l’invasion de l’Ukraine par Moscou la semaine dernière, les autorités russes ont intensifié la pression contre les médias indépendants, même si la liberté de la presse dans le pays déclinait déjà rapidement.
Plus tôt cette semaine, le procureur général de Russie a ordonné à l’organisme de surveillance des médias du pays de « restreindre l’accès » à la station de radio libérale Ekho Moskvy et à la chaîne de télévision indépendante Dozhd. Ces fermetures étaient dues au refus des points de vente de suivre la ligne officielle sur la guerre en Ukraine.
Selon le Kremlin, l’action en Ukraine voisine est une opération militaire, et non une invasion, destinée à protéger la Russie de l’Occident et les russophones du « génocide ».
Des dizaines de travailleurs et de médias – dont Dozhd – ont récemment été désignés « agents étrangers » par les autorités. Un terme aux nuances de l’ère soviétique, le statut oblige les personnes frappées par l’étiquette à divulguer les sources de financement et les publications de l’étiquette – y compris les publications sur les réseaux sociaux – avec une étiquette ou des amendes.
Un projet de loi prévoyant jusqu’à 15 ans de prison pour toute publication de « fake news » concernant les forces armées russes sera examiné vendredi à la Douma lors d’une session extraordinaire.
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