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Tribune. Spécialistes des ressources humaines, nous croyons que le quinquennat qui s’achève a été entièrement consacré au travail et à l’emploi. Nous espérons que cette dynamique, portée par une majorité présidentielle, se poursuivra dans les cinq prochaines années.
Chaque jour, en tant qu’acteurs de l’emploi, du recrutement, de la formation et du dialogue social, nous sommes confrontés aux réalités économiques et sociales de notre pays. Nous avons adopté les « tenues » de 2017. Ils ont simplifié et consolidé à la fois les relations de travail, en modifiant les règles de licenciement et d’indemnisation, et les relations sociales, avec la création d’un comité socio-économique. Ils ont permis aux négociations d’entreprise de prendre le pas sur les négociations de branche afin de s’adapter aux différentes réalités des entreprises. Enfin, elles ont ouvert de nouvelles voies de négociation collective, notamment au sein des PME.
En conséquence, la négociation collective dans les entreprises a été très active au cours des cinq dernières années. En 2020, environ 9 000 accords ont été conclus avec des travailleurs élus ou autorisés, principalement liés au temps de travail, et plus de 5 000 par ratification référendaire. Par ailleurs, plus de 800 contrats ont été conclus pour répondre aux besoins opérationnels de l’entreprise ou pour maintenir et développer l’emploi.
Restauration de la valeur du travail
De nouvelles instances représentatives du personnel ont été déployées pour simplifier et renforcer le dialogue social au sein de l’entreprise. C’est au sein de cette structure collective renouvelée que nous avons pu agir pour protéger les salariés depuis le début de la crise sanitaire, alors que le gouvernement a mis en place « tout ce qu’il faut » au service de nos entreprises et de leurs salariés.
Le marché du travail a été clairement soutenu et s’est assoupli : mise en place d’un compte personnel de formation, profonde réforme de l’apprentissage avec un nombre record de 500 000 contrats signés en 2020, plan « 1 jeune 1 solution » pour ne pas laisser les jeunes au chômage la voie de la croissance, la création de compétences de la France, la simplification du système de financement de la formation professionnelle, la possibilité de verser des primes défiscalisées aux salariés, la réduction des droits acquis des salariés à 1,6 SMIC, l’ouverture de l’assurance chômage aux salariés qui partent, un système de transition collective pour anticiper les mutations économiques de l’entreprise en accompagnant les salariés dans leur reconversion, en créant un index égalité professionnelle, etc. Ces mesures, utiles en 2017, sont tout aussi nécessaires en 2022 pour maintenir l’activité dans un tout autre contexte, préserver les entreprises et leur travail.
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