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Des serveurs qui relient les contrats de semaine en semaine ; les employés des cantines scolaires publiques, dont le contrat prend fin chaque année à la veille des vacances d’été et est renouvelé en début d’année scolaire ; les constructeurs qui ne sont embauchés que pour une durée indéterminée de travaux sur le bâtiment ; sans parler des nombreux employés de toutes sortes, embauchés du lundi au vendredi pour que leur employeur, et parfois l’administration publique elle-même, évite de les payer le week-end… A Madrid, le gouvernement de gauche, dirigé par le socialiste Pedro Sánchez, a pris des mesures ambitieuses des mesures pour limiter ces abus sous la pression de l’Union européenne (UE), qui en a fait une des conditions décaissement des fonds du régime incitatif. Et pas en vain. L’Espagne est le pays de l’UE avec la plus forte proportion d’employés sous contrat temporaire.
Selon Eurostat, 24,2 % des travailleurs espagnols ont un contrat à durée déterminée (CDD), un service, un emploi, un contrat saisonnier, ponctuel ou journalier, tandis que dans l’UE, les emplois temporaires représentent en moyenne 13,5 % du total (15 , 3%). en France). Pire, selon l’Institut espagnol des statistiques, près d’un tiers des contrats signés en Espagne durent moins de sept jours.
Si le niveau de l’emploi temporaire est souvent associé aux particularités de la structure industrielle espagnole et, en particulier, à la part des secteurs des services et du tourisme, le fait est que tous les secteurs d’activité sont concernés, y compris l’administration publique. les salariés ont un contrat temporaire.
Pour mettre fin à cette anomalie, le gouvernement a approuvé un décret-loi le 28 décembre 2021 sur des mesures urgentes pour réformer le travail, assurer la stabilité de l’emploi et transformer le marché du travail. Maintenant, il cherche le soutien du Parlement pour l’approuver.
Accord « historique »
Le texte est le résultat d’un accord « historique » entre les principales centrales syndicales et les principales associations patronales sur un texte commun, selon le secrétaire général des commissions ouvrières, Unai Sordo. Les contrats à durée déterminée doivent être préalablement justifiés par l’employeur en fonction des besoins de l’entreprise et sont limités à une durée de six mois (avec possibilité de prolongation jusqu’à un an), sauf s’ils sont destinés à remplacer un salarié absent. Les personnes qui effectuent dix-huit mois de CDD dans la même entreprise en moins de deux ans sont automatiquement requalifiées en CDI. Massivement utilisés dans le secteur de la construction, ainsi qu’au travers des entreprises de sous-traitance, les « contrats de travaux et de services », dont la fin n’est pas stipulée et donc notifiable à tout moment, et qui peuvent être valables jusqu’à quatre ans, sont tout simplement disparaître.
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