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![A la Gare du Nord, à Paris, en 2016.](https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/12/pourquoi-un-TGV-ne-peut-pas-rouler-sans-controleur.jpg)
![A la Gare du Nord, à Paris, en 2016.](https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/12/pourquoi-un-TGV-ne-peut-pas-rouler-sans-controleur.jpg)
Les Français en font l’expérience à chaque nouvelle grève : il est interdit de faire circuler un TGV sans contrôleur à bord. Si la présence de ces quelque 10 000 agents (effectif total TGV, Intercités et TER) est indispensable, c’est que leur rôle ne se limite pas au simple contrôle des billets. Ils sont ainsi les seuls à pouvoir parler avec le conducteur, isolé dans sa cabine de conduite.
Mais ils sont aussi les seuls à être en contact avec les passagers. Et leurs missions n’ont cessé de croître au fur et à mesure de la réduction des effectifs en gare : la fermeture progressive des guichets oblige de plus en plus de voyageurs à faire appel à eux ; ils donnent le signal de départ au conducteur, qui était jusqu’à récemment sous la responsabilité du personnel au sol de la gare.
Garants de la sécurité
Appelés aussi « capitaines », ils sont avant tout les garants de la sécurité des passagers. Si le train est immobilisé à cause d’un obstacle ou d’un accident, ils assistent le conducteur. Ils sont également à la manœuvre lorsqu’il est nécessaire de transférer des passagers d’un train à un autre. Formés aux premiers secours, ils sont les premiers à intervenir en cas de malaise d’un voyageur. Des tâches de sécurité – comme réagir en cas d’attaque – font également partie de leurs missions.
Toujours plus sollicités, les contrôleurs sont aussi de plus en plus souvent seuls dans les trains pour exercer leur fonction, notamment lors des horaires du matin ou du soir. Cette situation est responsable d’un malaise grandissant. Au point que la direction de la SNCF a inscrit, dans ses propositions faites avant la grève de ce week-end de Noël, qu’ils seraient au moins deux par TGV d’ici trois ans.
Pour Fred, qui n’a pas souhaité donner son nom, capitaine à la SNCF depuis vingt ans, c’est une avancée importante. « Si nous sommes agressés physiquement par un usager, notre confrère peut alerter la police des chemins de fer. » En dehors de ces situations extrêmes, être à deux permet de désamorcer des situations conflictuelles. « On a lâché prise et laissé notre collègue reprendre le dialogue. Parfois, les choses vont mieux », conclut-il.
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