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Le nouveau propriétaire de Twitter, Elon Musk, n’est pas le seul à réduire son personnel. Les annonces de licenciements se multiplient dans la tech, qui avait surembauché ces dernières années dans une course effrénée aux talents. Microsoft réduit légèrement ses effectifs, Amazon, qui emploie plus de 1,5 million de personnes dans le monde, a annoncé un gel des embauches. Snapchat, touché de plein fouet par la baisse des revenus publicitaires, est en train de réduire d’un cinquième ses effectifs (1 300 postes supprimés). La fintech Stripe va supprimer 1 000 emplois (15 % de ses effectifs), tandis que Lyft, le concurrent d’Uber, est en passe de réduire de 700 le nombre de ses employés. Dans les semi-conducteurs, après avoir essuyé deux années de pénurie, Qualcomm et Intel réduisent leur effectif.
Ce mauvais vent qui souffle sur la tech est-il annonciateur d’un retournement du marché du travail ? Sans doute, mais il est trop tôt pour l’affirmer, les licenciements restant à un niveau très bas. Le marché du travail reste extrêmement favorable aux États-Unis, malgré la hausse des taux d’intérêt censée refroidir l’économie. La première puissance mondiale a créé 261 000 emplois en octobre, selon le département du Travail.
C’est plus que les 200.000 attendus, mais ce chiffre est le plus bas de l’année – les créations mensuelles sont de 407.000 depuis janvier et de 562.000 en 2021. Avec 153,3 millions d’emplois, le pays est revenu depuis cet été à un niveau supérieur à celui qui prévalait. avec le Covid-19, mais la décélération semble engagée : le taux de chômage a légèrement augmenté, passant de 3,5 % à 3,7 % en octobre, tandis que le nombre de chômeurs a augmenté de 306 000.
Pas encore de spirale inflation-salaire
Autre indice, les salaires horaires ont augmenté de 4,7 % sur un an, un taux bien inférieur à celui de l’inflation (8,2 % en septembre, dernier chiffre connu) et surtout un ralentissement par rapport au mois de septembre, où le taux était de près de 5 %. . Ce chiffre suggère qu’il n’y a pas actuellement de spirale inflation-salaires, ce qui rendrait la hausse des prix encore moins contrôlable.
L’une des grosses déceptions porte sur la participation à l’emploi des Américains, qui a légèrement baissé, à 62,2%, inférieure d’un point à ce qu’elle était avant la pandémie. Les réserves de main-d’œuvre, pour soulager le marché, ne sont pas mobilisées. Ce bon chiffre est en ligne avec la croissance, qui a atteint 2,6 % en rythme annuel au troisième trimestre, après avoir chuté aux premier et deuxième trimestres.
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