« L’histoire des entreprises enseigne que rien n’est plus faux qu’un supposé processus de sélection darwinien »

<p> &lbrack;ad&lowbar;1&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<&sol;p>&NewLine;<div id&equals;"">&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><span class&equals;"article&lowbar;&lowbar;inner">M<&sol;span>Malgré leurs conséquences néfastes sur des pans entiers de la société &lpar;chômage&comma; destruction de richesses&comma; tensions politiques et sociales&comma; drames individuels&comma; etc&period;&rpar;&comma; les crises ont une dimension positive de « sélection naturelle » en testant la solidité des entreprises pour permettre le « meilleur » pour poursuivre leur développement&period; Autrement dit&comma; la dynamique du capitalisme sélectionnerait les « plus aptes » et les mieux « adaptés »&comma; condamnant les « moins méritants » à disparaître&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Charles Darwin&comma; dont <em>L&rsquo&semi;origine des espèces<&sol;em> apparu en 1859&comma; serait ainsi mobilisé par l&rsquo&semi;analyse économique ou historique pour expliquer l&rsquo&semi;évolution des entreprises et des systèmes économiques&period; A la fin du XIX<sup>e<&sol;sup> siècle&comma; alors que l&rsquo&semi;économie néoclassique s&rsquo&semi;affirmait comme la base conceptuelle du libéralisme&comma; Darwin apparaissait comme une base scientifique utile pour « naturaliser » les lois du marché et démontrer la supériorité du capitalisme sur les autres formes d&rsquo&semi;organisation économique&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Enfin&comma; il apporte une explication et des valeurs pour justifier les comportements et les modes de pensée des décideurs économiques&period; La rivalité et la hiérarchie entre les individus seraient « naturelles »&period; La moralité des sentiments&comma; la limitation de la responsabilité individuelle&comma; l&rsquo&semi;irrationalité des affects sont « naturellement » encadrées par la nécessaire lutte pour les ressources et les clients&period; Il y aurait donc continuité&comma; voire identité&comma; entre les mécanismes naturels et les phénomènes sociaux et économiques&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--favoris">&NewLine;<div class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;content"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lisez aussi la colonne &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> « Le darwinisme social appliqué à la recherche est un non-sens » <&sol;span> <&sol;div>&NewLine;<&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">L&rsquo&semi;histoire de l&rsquo&semi;entreprise enseigne que rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité&period; Certes&comma; la démographie des entreprises montre qu&rsquo&semi;en moyenne&comma; en France aujourd&rsquo&semi;hui&comma; seules deux nouvelles entreprises sur cinq dépassent la cinquième année après leur création&period; Mais&comma; à l&rsquo&semi;inverse&comma; hormis quelques succès extraordinaires et récents &lpar;Apple&comma; Microsoft&comma; Tesla&comma; etc&period;&rpar;&comma; la plupart des grands groupes historiques survivent aux crises malgré des résultats économiques&comma; technologiques ou financiers peu reluisants&period; Même pour certaines entreprises de nouvelles technologies &lpar;Amazon&comma; etc&period;&rpar;&comma; les résultats tardent&comma; et les marchés &lpar;ou les pouvoirs publics&rpar; acceptent ces pertes dans l&rsquo&semi;espoir d&rsquo&semi;un gain futur&period;<&sol;p>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">La pression de l&rsquo&semi;innovation<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Pour la plupart des autres entreprises&comma; la transition et la résilience aux crises signifient une transformation&comma; ce qui peut certes être difficile&period; Lorsque les gestionnaires ou propriétaires acceptent de se remettre en question&comma; les adaptations nécessaires permettent de répondre aux nouveaux enjeux environnementaux&period; Néanmoins&comma; comme l&rsquo&semi;a analysé l&rsquo&semi;historien américain des affaires Alfred Chandler &lpar;1918-2007&rpar;&comma; ces périodes de transition peuvent être très longues&comma; et impliquent souvent un changement de dirigeants et de propriétaires&comma; qui peuvent avoir du mal à prendre conscience des nouveaux défis et à établir une stratégie et l&rsquo&semi;ordre du jour de l&rsquo&semi;organisation&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Il vous reste 52&comma;67&percnt; de cet article à lire&period; Ce qui suit est réservé aux abonnés&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;p><&sol;div>&NewLine;<p>&lbrack;ad&lowbar;2&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<br &sol;><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;lemonde&period;fr&sol;idees&sol;article&sol;2023&sol;06&sol;09&sol;l-histoire-des-entreprises-enseigne-que-rien-n-est-plus-faux-qu-un-suppose-processus-de-selection-darwinienne&lowbar;6176875&lowbar;3232&period;html">Source link <&sol;a><&sol;p>&NewLine;

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