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Les procédures gangrènent la galaxie des sociétés détenues par la Financière immobilière bordelaise (FIB), son fondateur, Michel Ohayon, et sa famille. Dans une interview publiée, vendredi 17 février, dans le quotidien Sud Ouestl’entrepreneur bordelais a annoncé qu’il « allait placer les Galeries Lafayette en redressement judiciaire pour les protéger de toute attaque ».
La publication de cet article a fait l’effet d’une bombe, à Paris, boulevard Haussmann, au sein de la direction de l’enseigne de grands magasins. Car il ne s’agit en fait que de vingt-cinq magasins franchisés. C’est-à-dire celles exploitées par une autre société, Hermione Retail, filiale de la FIB, notamment à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), Cannes (Alpes-Maritimes) ou Niort, depuis un accord signé en 2018. , Me Jean-François Dacharry, l’un des avocats de Me Ohayon, a fait amender les propos de son client pour préciser qu’il avait « a déposé une demande de sauvegarde et non de redressement judiciaire », note Sud Ouest. Cette procédure est accordée aux entreprises qui ne sont pas en cessation de paiement.
La nuance est significative. Mais l’inquiétude des 750 salariés des Galeries Lafayette demeure. « Rien de tout cela n’est rassurant », rappelle un élu du personnel. D’autant que l’ouverture de cette procédure survient peu après l’autre, toujours devant le tribunal de commerce de Bordeaux : M. Ohayon a demandé aux juges de placer la FIB, sa holding, en redressement judiciaire, après avoir constaté qu’il avait cessé ses paiements le 7 février. Selon l’AFP, la dette de cette société, qui contrôle une trentaine de filiales, s’élève à 477 millions d’euros.
Plusieurs redressements judiciaires
Ce redressement judiciaire intervient lui-même après ceux de trois autres holdings. La Banque de Chine, créancier de trois prêts accordés au FIB – de 56, 70 et 75 millions d’euros -, a obtenu des juges le redressement judiciaire des sociétés qui ont permis à l’entrepreneur bordelais de mettre la main sur les hôtels Waldorf Astoria à Versailles, Sheraton à l’aéroport Roissy – Charles-de-Gaulle, et Grand Hôtel de Bordeaux.
L’interview de M. Ohayon avec le journal Sud Ouest ont également agacé les employés de Go Sport, une autre marque détenue par l’intermédiaire de sa filiale Hermione People & Brands (HPB). Car l’homme d’affaires y déplore son redressement judiciaire, quelques semaines après un droit d’alerte économique exercé par les élus du personnel et la remise d’un « rapport d’alerte spéciale » par les commissaires aux comptes, KPMG et EY, près le Tribunal de Commerce de Grenoble.
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