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<figure class="article__media"> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/01/strategie-de-jeu-dentreprise.jpg" /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/01/strategie-de-jeu-dentreprise.jpg" /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">« Jouer! Le travail à l&rsquo;ère du management du spectacle », par Stéphane Le Lay, CNRS Editions, 224 pages, 23 euros. </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph "><strong>Le livre.</strong> C&rsquo;est une activité qui se veut à la fois conviviale et favorable à l&rsquo;engagement des salariés. Un « challenge gaufres » est régulièrement organisé au sein de ce centre d&rsquo;appels téléphoniques français. Son principe est simple : les conseillers plaçant un produit ont une douce récompense : ils peuvent déguster une pâtisserie pendant leur temps de travail.</p>
<p class="article__paragraph ">Le jeu comme levier de gestion ? Une réalité dans un nombre croissant d&rsquo;entreprises, dans l&rsquo;industrie comme dans les services, chez les cadres comme chez les ouvriers. C&rsquo;est le constat fait par Stéphane Le Lay, chercheur associé à l&rsquo;Institut de psychodynamique du travail.</p>
<p class="article__paragraph ">S&rsquo;appuyant sur de nombreuses enquêtes de terrain, le sociologue du travail questionne ce phénomène dans son dernier essai, <em>Jouer! Travailler à l&rsquo;ère de la gestion du divertissement </em>(CNRS Éditions). Ce faisant, il révèle pourquoi <em>« certains managers ont compris l&rsquo;intérêt qu&rsquo;ils pouvaient avoir à mobiliser des éléments de jeu dans leurs propres pratiques »</em>.</p>
<h2 class="article__sub-title">La distraction devient diversion</h2>
<p class="article__paragraph ">les <em>« le plaisir au travail » </em>(installation d&rsquo;une table de ping-pong…) a pour objectif d&rsquo;offrir aux collaborateurs une ambiance de travail agréable. Au-delà, c&rsquo;est bien sûr leur implication qui est recherchée, et leur adhésion au projet d&rsquo;entreprise. Mais, en même temps, le<em> « Gestion divertissante » </em>porte, aux yeux de l&rsquo;auteur, des objectifs plus profonds et plus idéologiques.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> « Les servitudes du bien-être au travail » : se protéger des injonctions à être heureux </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Pour étayer sa démonstration, M. Le Lay prend comme exemple les Doctoriales, une<em> jeu d&rsquo;entreprise </em>(« business game ») à travers lequel les doctorants sont invités à concevoir collectivement un projet innovant<em>. « Sous couvert d&rsquo;une promotion efficace des aptitudes au dynamisme, à la créativité et à l&rsquo;autonomie individuelle, travaille discrètement à promouvoir « l&rsquo;esprit d&rsquo;entreprise » néolibéral »</em>, souligne l&rsquo;auteur. Et, s&rsquo;ils prônent régulièrement les vertus de la collaboration, nombre de ces jeux proposés dans les organisations aiguisent beaucoup plus l&rsquo;esprit de compétition des participants.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Dirigeants et employés : tous au musée ! </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Plus encore, « jouer » doit permettre, selon le sociologue du travail, de détourner les salariés de la douleur qui peut découler de leur activité professionnelle. La distraction devient diversion. Il est <em>« de rendre la participation à des activités plus &lsquo;anodine&rsquo;, même si celles-ci impliquent de nombreuses sources de souffrances potentiellement déstabilisantes pour les travailleurs »</em>.</p>
<h2 class="article__sub-title">Une évolution inquiétante</h2>
<p class="article__paragraph ">La gestion des spectacles doit ainsi permettre de <em>« d&rsquo;endiguer, au moins temporairement, les souffrances éthiques susceptibles de survenir </em>[l’]<em>engagement subjectif </em>[du « travailleur-joueur »]<em> l&rsquo;a conduit à commettre des actes qu&rsquo;il avait auparavant désapprouvés »</em>. Ses <em>« sens éthique »</em> est alors comme <em>« anesthésié »</em>le salarié ne doit plus se poser de questions, ni s&rsquo;interroger sur la valeur morale de son travail.</p>
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<br /><a href="https://www.lemonde.fr/emploi/article/2023/01/12/jouez-le-travail-a-l-ere-du-management-distractif-la-strategie-du-jeu-en-entreprise_6157529_1698637.html">Source link </a></p>

stratégie de jeu d’entreprise
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