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Les syndicats sont « prêts » pour la bataille contre la réforme des retraites. Dans un communiqué commun diffusé dans la soirée du lundi 5 décembre, huit organisations de salariés et cinq mouvements de défense de la jeunesse ont réaffirmé leur » sera « prendre des dispositions » ensemble « si le gouvernement maintient son projet de relever l’âge de la retraite à 64 ou 65 ans. Aucune date précise n’est fixée pour le moment, mais les protagonistes expliquent qu’il faut s’attendre à « grèves et manifestations » en janvier 2023, en supposant que les intentions de l’exécutif sont mises en œuvre. L’affrontement semble inexorable, les deux camps ayant des positions irréconciliables sur ce dossier ultra-sensible.
Le texte unitaire est sorti quelques minutes après une réunion intersyndicale, qui s’est déroulée au siège de la Fédération syndicale unitaire (FSU), aux Lilas (Seine-Saint-Denis). Y ont participé les cinq confédérations représentatives au niveau interprofessionnel (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, Force Ouvrière) ainsi que la FSU, Solidaires, l’UNSA et les organisations de défense des étudiants et lycéens (FAGE, FIDL, MNL, UNEF , VL).
Contexte « particulièrement difficile »
Leur démarche intervient alors que les grandes lignes de la réforme doivent être présentées avant le début des vacances de Noël, vers le 15 décembre. Les treize organisations expliquent également dans leur communiqué collectif qu’elles se retrouveront le jour des annonces gouvernementales, afin de déclencher le mouvement de contestation. Si ce scénario se confirme, c’est le pouvoir en place qui, « en persistant, porterait l’entière responsabilité d’un conflit social majeur »avertir les signataires du communiqué, rappelant le contexte « particulièrement difficile » dans lequel une part « croissance » de la population est plongée (envolée des prix de l’énergie et de nombreux autres produits et services, risque de coupures d’électricité, etc.).
Au passage, les treize membres de la coalition critiquent la communication gouvernementale, qu’ils jugent outrageusement alarmiste, dans le but de légitimer une mesure « paramétrique ». « Le gouvernement instrumentalise la situation financière du système de retraite »écrivent-ils, ajoutant que cela « pas en danger ». Une appréciation qui vise clairement à répondre à Elisabeth Borne : dans l’interview qu’elle a accordée au quotidien Le Parisien datée du 2 décembre, le premier ministre avait dit que les régimes de retraite seraient » en danger « si aucune provision n’a été constituée pour couvrir les déficits.
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