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<p class="article__paragraph ">Le Parlement a finalement adopté, jeudi 17 novembre, le projet de loi ouvrant la voie à une modulation de l&rsquo;assurance-chômage en fonction de la situation économique, une perspective qui hérisse la gauche, l&rsquo;extrême droite et les syndicats. Les sénateurs ont entériné jeudi midi un compromis trouvé avec les députés sur ce texte, qui n&rsquo;exigeait pas le recours à l&rsquo;arme constitutionnelle du 49.3 grâce à un accord conclu avec la droite.</p>
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<p class="article__paragraph ">Le projet de loi du ministre du Travail Olivier Dussopt prévoit dans un premier temps de prolonger les règles actuelles de l&rsquo;assurance-chômage, issues d&rsquo;une réforme contestée du premier quinquennat de Macron. Un décret à cet effet a été publié au préalable fin octobre. Il permet également de moduler par décret certaines règles de l&rsquo;assurance-chômage afin qu&rsquo;il soit <em>« plus stricte quand trop d&#8217;emplois ne sont pas pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé »</em>conformément à la promesse de campagne d&rsquo;Emmanuel Macron.</p>
<p class="article__paragraph ">Une concertation est en cours avec les partenaires sociaux et le gouvernement fera connaître <em>« arbitrages retenus »</em> 21 novembre, pour une application de la modulation début 2023. <em>« Nous travaillons sur une modulation de la durée maximale</em>[ale]<em> d&rsquo;indemnisation »</em>, actuellement entre vingt-quatre et trente-six mois selon l&rsquo;âge, a déclaré mardi M. Dussopt aux députés. Ainsi <em>« nous n&rsquo;envisageons pas de modifier les conditions d&rsquo;affiliation à l&rsquo;assurance chômage »</em>.</p>
<p class="article__paragraph ">Il faut six mois de travail sur une période de référence de vingt-quatre mois pour l&rsquo;ouverture des droits. L&rsquo;exécutif considère qu&rsquo;il y a urgence en raison des difficultés à recruter des entreprises et fait de cette réforme une pierre angulaire de sa stratégie pour atteindre le plein emploi en 2027, soit un taux de chômage autour de 5%, contre 7,4% actuellement.</p>
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<h2 class="article__sub-title">« Nous n&rsquo;avons pas plié »</h2>
<p class="article__paragraph ">Députés et sénateurs sont parvenus à un compromis sur ce texte en commission mixte la semaine dernière, au prix d&rsquo;un durcissement imposé par les sénateurs Les Républicains (LR), auquel le ministre s&rsquo;était initialement opposé. Il a été ajouté que le refus deux fois en un an d&rsquo;un contrat à durée indéterminée (CDI) après un contrat à durée déterminée (CDD) ou un contrat d&rsquo;intérim au même poste, au même lieu et avec la même rémunération entraînerait la perte de indemnités de chômage. Il appartiendra à l&#8217;employeur (ou aux deux employeurs) d&rsquo;informer Pôle emploi, ce qui pose un <em>« difficulté technique »</em> pour que ce ne soit pas un <em> » Usine à gaz « </em>jugea M. Dussopt. <em>« Le gouvernement n&rsquo;en a pas voulu, mais nous n&rsquo;avons pas plié »</em>, s&rsquo;est félicitée Frédérique Puissat (LR), rapporteure du texte au Sénat. Son homologue à l&rsquo;Assemblée, Marc Ferracci (Renaissance), retrouve la mesure <em>« peu opérationnel et juridiquement fragile »</em>et voit <em>« une approche un peu idéologique, même s&rsquo;il y a un vrai sujet sur le refus du CDI »</em>.</p>
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<p class="article__paragraph ">Une autre disposition, ajoutée par des amendements de la majorité présidentielle et des députés LR, fait encore débat : <em>« Abandon de poste »</em> sera désormais assimilée à une démission, pour limiter l&rsquo;accès à l&rsquo;assurance-chômage. Des élus de droite <em>« ont été force de propositions, tant à l&rsquo;Assemblée qu&rsquo;au Sénat »</em>insiste le député LR Stéphane Viry, qui estime toutefois que le projet de loi <em>« ne pas épuiser »</em> les réformes à mener.</p>
<p class="article__paragraph ">A l&rsquo;unisson avec les syndicats, la gauche critique <em>« réforme de droite »</em> dont l&rsquo;objectif serait de <em>« baisse des allocations de chômage »</em>. Avant le vote final mardi à l&rsquo;Assemblée, remporté par 210 voix contre 140, les « insoumis » ont défendu, en vain, une ultime motion de rejet de ce texte qui, selon eux, donne <em>« une vision jetable des salariés »</em>. Les socialistes ont annoncé une saisine du Conseil constitutionnel. Les députés du Rassemblement national (RN) ont également voté contre le texte qui, selon eux, met <em>« punition et culpabilité au programme »</em>. Le projet de loi prévoit également l&rsquo;ouverture d&rsquo;une consultation sur la gouvernance de l&rsquo;assurance-chômage et une <em>« simplification drastique »</em> validation des acquis de l&rsquo;expérience (VAE), selon la ministre déléguée, Carole Grandjean.</p>
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<section class="author">
<p class="author__detail"> <span class="author__name">Le Monde avec AFP</span> </p>
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<br /><a href="https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/11/17/assurance-chomage-la-modulation-des-droits-definitivement-adoptee_6150306_823448.html">Source link </a></p>

Réforme de l’assurance-chômage : la modulation des droits définitivement adoptée
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- Categories: emploi
- Tags: adoptéedéfinitivementdesdroitslassurancechômagemodulationréforme
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