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<figure class="article__media"> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/06/Quebec-met-les-enfants-au-travail-pour-faire-face-a.jpg" alt="Au Québec, il n'y a pas d'âge minimum pour travailler, l'employeur n'a qu'à obtenir l'autorisation écrite des parents pour les mineurs de moins de 14 ans. " width="664" height="443" /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/06/Quebec-met-les-enfants-au-travail-pour-faire-face-a.jpg" alt="Au Québec, il n'y a pas d'âge minimum pour travailler, l'employeur n'a qu'à obtenir l'autorisation écrite des parents pour les mineurs de moins de 14 ans. " /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Au Québec, il n&rsquo;y a pas d&rsquo;âge minimum pour travailler, l&#8217;employeur n&rsquo;a qu&rsquo;à obtenir l&rsquo;autorisation écrite des parents pour les mineurs de moins de 14 ans. <span class="article__credit" aria-hidden="true">DANIEL SLIM / AFP</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph ">A l&rsquo;âge où certains jouent encore aux Lego, Adrien empile consciencieusement les canettes au bout de son étagère. Chaque soir, le jeune garçon sort de l&rsquo;école pour venir travailler dans cette grande région du nord de l&rsquo;île de Montréal. Deux heures de travail quotidien après l&rsquo;école : un emploi du temps chargé pour ce garçon de 12 ans. Aux caisses de ce même supermarché, de très jeunes adolescents, comme lui, aident les clients à remplir leurs sacs. Combien d&rsquo;heures par semaine pour chacun, pour quel salaire ? Le gérant refuse de répondre.</p>
<p class="article__paragraph ">Ces mineurs sont pourtant employés, a priori, en toute légalité. Au Québec, il n&rsquo;y a pas d&rsquo;âge minimum requis pour commencer à travailler. La loi sur les normes du travail se contente d&rsquo;énumérer quelques restrictions : l&#8217;employeur doit s&rsquo;assurer d&rsquo;obtenir l&rsquo;autorisation écrite des parents pour les mineurs de moins de 14 ans. Jusqu&rsquo;à l&rsquo;âge de 16 ans, il est interdit de les faire travailler pendant les heures de classe, et les quarts de nuit sont interdits.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> La pandémie de Covid-19 pourrait entraîner une augmentation du travail des enfants dans le monde </span> </section>
<p class="article__paragraph ">En 2016, une enquête menée par l&rsquo;Institut de la statistique du Québec soulignait qu&rsquo;un écolier sur trois avait un emploi rémunéré durant l&rsquo;année scolaire. Une situation déjà particulière, qui faisait du Québec, et plus généralement du Canada, des figures exceptionnelles au sein des pays de l&rsquo;Organisation de coopération et de développement économiques en matière de travail des enfants.</p>
<h2 class="article__sub-title">« Autonomisation de l&rsquo;enfant »</h2>
<p class="article__paragraph "><em>« </em> <em>Dès la fin des années 1990, la dérégulation des horaires d&rsquo;ouverture des commerces le soir et le week-end a fait exploser les besoins en temps partiel.</em>explique Elise Ledoux, professeure d&rsquo;ergonomie, spécialiste des questions de travail à l&rsquo;Université du Québec à Montréal. <em>Les écoliers, libérés de leurs cours dès le début de l&rsquo;après-midi dans le cadre de l&rsquo;organisation du temps scolaire au Québec, constituaient une main-d&rsquo;œuvre idéale pour quelques heures par jour. »</em></p>
<p class="article__paragraph ">Aujourd&rsquo;hui, le phénomène a atteint une ampleur sans précédent. Selon une étude de Statistique Canada, le taux d&#8217;emploi des mineurs au Québec dépasse les 51 %. La situation économique actuelle de la province – un taux de chômage de seulement 3,9 % et une pénurie de main-d&rsquo;œuvre exacerbée par la pandémie de Covid-19, avec quelque 240 000 postes vacants – accroît la pression sur les employeurs. Corollaire : la main-d&rsquo;œuvre immigrée et les mineurs sont particulièrement courtisés. Sur les autoroutes du pays, les géants de la restauration rapide comme Tim Hortons ou McDonald&rsquo;s déploient une communication offensive grâce à d&rsquo;immenses panneaux publicitaires promettant aux parents qu&rsquo;un travail à domicile <em>« favorisera la carrière de </em>[leur]<em> enfant « .</em></p>
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Québec met les enfants au travail pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre
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