[ad_1]
jea loi Pacte (plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), adoptée en mai 2019, a créé le statut de société à vocation permettant aux entreprises qui le souhaitent de se fixer une raison d’être et de viser, en plus de performance économique, un impact social et environnemental positif évalué par un organisme extérieur.
Quatre ans plus tard, plus d’un millier d’entreprises françaises, dont Danone, La Poste, le Crédit Mutuel, Arkéa et la MAIF, ont opté pour ce statut.
Après un démarrage timide, ce nombre connaît, selon le Baromètre de l’Observatoire des Entreprises en Mission de mars 2023, des progrès constants, d’autant que, dans un contexte de pénurie de jeunes talents, ce statut s’avère être un atout pour recruter et fidéliser. Près des trois quarts des jeunes diplômés se disent attirés par ces entreprises à mission (« Débuts de carrière des jeunes diplômés des Grandes Ecoles », NewGen Talent Center, Edhec, 2023).
Un succès certain semble donc au rendez-vous. Mais la réconciliation entre objectifs financiers d’une part et mission d’autre part n’est cependant pas simple. La recherche de la performance économique prend facilement le pas sur la mission qui, elle, nécessite parfois des investissements à fond perdu. La loi parle peu de ces enjeux managériaux.
Communiquer en interne
Or, si ce statut doit accompagner la transformation du capitalisme, il est urgent de réfléchir aux modalités concrètes de sa mise en œuvre. Nos recherches nous ont permis d’identifier quatre leviers d’action pour les entreprises soucieuses d’aligner leurs pratiques et leur discours en faveur d’un développement plus durable.
Communiquer largement en interne sur la mission poursuivie et la traduire en objectifs concrets et mesurables est tout d’abord essentiel, en se dotant des moyens humains et techniques nécessaires pour les mesurer. Dès lors, il devient possible de faire évoluer les systèmes d’incitation au sein de l’entreprise pour favoriser la performance sociale et environnementale à côté de la performance financière. Une condition nécessaire si l’on veut éviter que la raison d’être affichée par l’entreprise ne tombe à l’eau dans les moments difficiles.
La structuration de l’entreprise doit également être prise en compte. Toutes les équipes doivent-elles être responsables des activités liées à la fois à la recherche de profit et à l’impact sociétal ? Ou ces activités doivent-elles être réparties entre différentes équipes ? Et comment faire face aux tensions qui émergeront inévitablement ? Les réponses peuvent varier d’une entreprise à l’autre, mais ces questions ne doivent pas être évitées, sous peine de passer à côté d’une partie des objectifs.
Il vous reste 50,99% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.
[ad_2]
Source link