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<p class="article__paragraph "><strong>Le livre. </strong>C&rsquo;est une petite musique que l&rsquo;on entend dans les bureaux depuis de nombreuses années. Il est joué avec constance par des managers, des cadres et des consultants, et repris par une <em>« Littérature managériale » </em>prolifique. Son thème principal peut varier : il invite tantôt à donner du sens au travail, tantôt à favoriser la discussion, les salariés à s&rsquo;exprimer sur l&rsquo;activité de l&rsquo;entreprise, voire à voir toute nouveauté comme un progrès.</p>
<figure class="article__media"> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/09/Quand-le-bien-et-le-mal-se-rejoignent-au.jpg" alt="« Quand le bien et le mal se rejoignent au travail », par Sandra Enlart. PUF, 292 pages, 18 euros." width="664" height="443" /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/09/Quand-le-bien-et-le-mal-se-rejoignent-au.jpg" alt="« Quand le bien et le mal se rejoignent au travail », par Sandra Enlart. PUF, 292 pages, 18 euros." /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">« Quand le bien et le mal se rejoignent au travail », par Sandra Enlart. PUF, 292 pages, 18 euros. </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph ">Mais ce fond sonore représente aussi et surtout, pour Sandra Enlart, un ensemble de <em>« discours moral »</em> qui permettent aux organisations de définir le bien, le juste, le vrai… et ce qui ne l&rsquo;est pas.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Julia de Funès : « Avoir un chef est une source d&rsquo;émulation » </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Tout au long de son travail <em>Quand les bons et les mauvais viennent travailler</em> (PUF), l&rsquo;auteur, directeur de recherche en sciences de l&rsquo;éducation à Paris-X-Nanterre, travaille à déconstruire nombre de ces histoires qui ont cours dans les entreprises. Elle essaie de comprendre ce qui les sous-tend et ce qui explique aussi leur permanence dans le temps. M<sup>moi</sup> Enlart rappelle, par exemple, que <em>« l&rsquo;idée que c&rsquo;est nécessaire et qu&rsquo;on peut réconcilier l&rsquo;entreprise et ses salariés »</em> est à la mode depuis <em>« l&rsquo;apparition des grandes organisations modernes. Taylor lui-même n&rsquo;a-t-il pas plaidé cette cause devant les syndicats ?</em> [au début du XX<sup>e </sup>siècle]<em> »</em> ?</p>
<h2 class="article__sub-title">Discours préconstruits et conformisme</h2>
<p class="article__paragraph ">Pourquoi ces discours sont-ils si présents dans les sphères managériales, inspirant parfois les orientations stratégiques de l&rsquo;entreprise (définition de sa raison d&rsquo;être, de ses valeurs…) ou ses modes de management (recrutement…) ? S&rsquo;ils sont stratégiques, selon l&rsquo;auteur, c&rsquo;est parce que l&rsquo;organisation poursuit, à travers eux, une finalité claire : créer un lien, un attachement avec les salariés pour assurer leur implication volontaire, leur <em>« soumission volontaire »</em>.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Les dirigeants face à leurs nouvelles « missions » </span> </section>
<p class="article__paragraph ">A travers cette plongée dans les croyances managériales, M<sup>moi</sup> Enlart dénonce les discours préconstruits, un conformisme moral singulièrement dépourvu de nuance. Cela ne s&rsquo;arrête pas là. L&rsquo;auteur se livre, dans la deuxième partie de l&rsquo;ouvrage, à une analyse similaire de la littérature critique du monde de l&rsquo;entreprise, <em> » œuvres </em>[qui]<em> essayé de montrer à quel point l&rsquo;organisation est dangereuse et irrespectueuse envers l&rsquo;individu »</em>.</p>
<p class="article__paragraph ">Là encore, l&rsquo;auteur soulève la <em>« discours moral »</em> qui reviennent régulièrement. <em>« Le travail tue »</em>, <em>« la réalité est sur le terrain »</em>, <em>« dans l&rsquo;entreprise tout est manipulation »</em>… Si elle souligne la véracité de certaines thèses, elle regrette, là encore, le manque de nuances et les présentations manichéennes qui sont régulièrement faites du monde du travail.</p>
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« Quand le bien et le mal se rejoignent au travail » : le piège du prêt-à-penser
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by thebuzzly

A859dca 1661497742133 1661304651 Couv Num 13083598
- Categories: emploi
- Tags: bienmalpiègeprêtàpenserquandrejoignentTravail
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