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Les contours du futur service public de l’emploi se dessinent progressivement. Le ministère du Travail a présenté son premier « les propositions » sur France Travail lors de la deuxième « Comité des parties prenantes », mardi 8 novembre, un mois et demi après la première. Les partenaires sociaux, les collectivités territoriales, les associations et les acteurs de l’emploi savent donc un peu plus sur ce qui les attend potentiellement. Et, à environ un mois de la fin de la mission de préfiguration, départements et syndicats expriment leurs inquiétudes et leurs réserves sur plusieurs aspects.
Le haut-commissaire à l’emploi, Thibaut Guilluy, en charge de cette phase préparatoire, a partagé les pistes explorées pour la création de France Travail, qui doit réformer le service public de l’emploi en réorganisant ses différents acteurs autour d’un guichet pour mieux orienter les demandeurs d’emploi. Une dizaine d’expérimentations locales seront lancées début 2023 pour un déploiement du système un an plus tard.
Le projet vise notamment à améliorer l’accompagnement des chômeurs, notamment les plus éloignés du marché du travail. Outre le projet de réforme du revenu de solidarité active (RSA) pour le conditionner à quinze heures d’activité, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, le gouvernement sollicite, selon un document de travail qui Le monde a pu consulter, améliorer les services avec un « délai de réponse sous quarante-huit heures » et « créneaux de rendez-vous d’urgence ». « Des offres de solutions structurantes (contrats aidés) en volume suffisant sur tout le territoire » pourraient ainsi être offerts ainsi que « des partenariats renforcés avec [employeurs] privé », telles que les associations.
« Notre vocation n’est pas de les sanctionner »
Les partenaires sociaux ont néanmoins appelé à la vigilance sur cette question de l’accompagnement puisque l’assurance chômage joue un rôle dans celui des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi. Cependant, une négociation doit bientôt s’ouvrir sur la gouvernance de l’Unédic, l’organisme paritaire qui gère le système. « Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs et plusieurs d’entre nous ont interpellé le Haut-commissariat pour demander que la gouvernance de l’assurance-chômage soit discutée en priorité »prévient Denis Gravouil, de la CGT. « Le document de préfiguration présenté en décembre ne doit pas préjuger de la négociation sur la gouvernance »ajoutons-nous du côté de la CFDT.
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