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<p class="article__paragraph "><span class="article__inner">A</span>près la période du Covid-19, des phénomènes comme la « grande démission » aux Etats-Unis ou les difficultés en France à recruter dans certains secteurs comme la restauration ou la santé, montrent qu&rsquo;on ne peut plus consentir, au travail, à ce qu&rsquo;on a , trop longtemps peut-être, ou sans s&rsquo;en rendre compte, consenti.</p>
<p class="article__paragraph ">Le télétravail, avec ses espoirs de liberté et d&rsquo;économie de temps de déplacement, remet en question bien des consentements antérieurs, des habitudes de pensée et des systèmes de valeurs hérités.</p>
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<p>Le contexte</p>
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<p class="article__paragraph ">Trente-huit millions de travailleurs américains ont quitté leur emploi en 2021. Cela a donné naissance au concept de « grande démission », qui fait référence au désamour des employés post-pandémie. Confinement et télétravail ayant « révélé », au contraire, la médiocrité des conditions de travail, voire sa « perte de sens ». Le phénomène n&rsquo;épargne pas la France, avec 400.000 démissions de CDI au troisième trimestre 2021. Les entreprises et la fonction publique peinent à attirer des candidats. Est-ce, en période de reprise économique, le banal rééquilibrage d&rsquo;un marché jusque-là favorable aux employeurs ? Ou une véritable « crise du consentement », explorée par sociologues, managers, juristes, médecins, économistes et psychologues réunis à ESCP Business School les 9 et 10 juin, pour un colloque intitulé « Le consentement ? Pourquoi, comment et vers quoi ? »</p>
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<p> <label class="catcher__view-more" for="view-more-3277672" aria-label="Voir plus" role="link"> <span class="catcher__view-more--open">Voir plus</span> <span class="catcher__view-more--close" aria-hidden="true">Montrer moins</span> </label> </section>
<p class="article__paragraph ">Pour de nombreux jeunes cadres, la question du travail recoupe d&rsquo;autres préoccupations, politiques et environnementales. Nombreux sont les jeunes diplômés des Grandes Ecoles qui, comme ceux de l&rsquo;Ecole Nationale Supérieure d&rsquo;Agronomie ces derniers temps, n&rsquo;acceptent plus d&rsquo;investir dans des secteurs dont les modes de fonctionnement ou les finalités leur paraissent contraires à leur engagement citoyen.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Employeurs : « Nous avons la responsabilité de continuer à rendre l&rsquo;entreprise désirable » </span> </section>
<p class="article__paragraph ">On objectera peut-être qu&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;une poignée d&rsquo;étudiants rebelles ou brisés, mais le phénomène résonne avec l&rsquo;air du temps. Ces jeunes diplômés expriment le fait qu&rsquo;ils ne veulent plus jouer selon les règles du jeu que leur proposent les entreprises. Ils affirment haut et fort leur choix et le font savoir.</p>
<h2 class="article__sub-title">Discours managérial en porte-à-faux</h2>
<p class="article__paragraph ">Cette position radicale met en porte-à-faux le discours managérial qui cherche l&rsquo;adhésion aux valeurs de l&rsquo;entreprise. Pour quoi et à quoi consentir quand on s&rsquo;engage dans un travail ? En ce qui concerne le salarié qui a signé un contrat de travail, la question est délicate puisqu&rsquo;une clause de subordination est contenue dans le contrat.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lisez aussi la colonne :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> « L&rsquo;appel du collectif des étudiants d&rsquo;AgroParisTech à « bifurquer » est aussi un plaidoyer pour l&rsquo;engagement » </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Comment établir un consentement « libre et éclairé » dans une relation aussi asymétrique ? Et lorsque la personne qui travaille n&rsquo;est pas dans une véritable relation contractuelle mais, à des degrés divers, en tant qu&rsquo;indépendante dans une organisation ubérisée, de quel consentement parle-t-on ?</p>
<p class="article__paragraph ">Le consentement au travail est donc une toile qui mêle souci de soi, autonomie du sujet et des contraintes, rapports imaginaires à autrui et réalités des structures hiérarchiques. Déjà, le langage courant pointe une première difficulté : travailler pour une entreprise, c&rsquo;est accepter ses règles ; mais est-ce nécessairement consentir à tout ce que cela implique ?</p>
<p class="article__paragraph ">Les cas de dénonciateurs qui détectent des actes répréhensibles, ou ceux qui ressentent une douleur éthique lorsque l&rsquo;organisation les pousse à violer leurs convictions personnelles, nous montrent que l&rsquo;entreprise nous demande un consentement erroné. soi.</p>
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<br /><a href="https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/06/10/jean-philippe-bouilloud-et-jean-michel-saussois-pour-quoi-et-a-quoi-consentir-quand-on-s-engage-dans-un-travail_6129705_3232.html">Source link </a></p>

« Pour quoi et à quoi consentir quand on s’engage dans un travail ? »
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