Pour les ouvriers de Lip, il y a cinquante ans, c’était l’heure de gloire

<p> &lbrack;ad&lowbar;1&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<&sol;p>&NewLine;<div id&equals;"">&NewLine;<figure class&equals;"article&lowbar;&lowbar;media"> <img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;thebuzzly&period;com&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2023&sol;06&sol;Pour-les-ouvriers-de-Lip-il-y-a-cinquante-ans&period;jpg" alt&equals;"Le syndicaliste Charles Piaget &lpar;au centre&rpar;&comma; qui était au cœur de la mobilisation&comma; et les salariés en grève&comma; dans l'usine Lip&comma; à Besançon&comma; en 1973&period;" width&equals;"664" height&equals;"443" &sol;> <img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;thebuzzly&period;com&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2023&sol;06&sol;Pour-les-ouvriers-de-Lip-il-y-a-cinquante-ans&period;jpg" alt&equals;"Le syndicaliste Charles Piaget &lpar;au centre&rpar;&comma; qui était au cœur de la mobilisation&comma; et les salariés en grève&comma; dans l'usine Lip&comma; à Besançon&comma; en 1973&period;" &sol;><figcaption class&equals;"article&lowbar;&lowbar;legend" aria-hidden&equals;"true">Le syndicaliste Charles Piaget &lpar;au centre&rpar;&comma; qui était au cœur de la mobilisation&comma; et les salariés en grève&comma; dans l&rsquo&semi;usine Lip&comma; à Besançon&comma; en 1973&period; <span class&equals;"article&lowbar;&lowbar;credit" aria-hidden&equals;"true">GAMMA-RAPHO<&sol;span> <&sol;figcaption><&sol;figure>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Quand Pierre Messmer assurait à l&rsquo&semi;automne 1973 que <em>« Lip&comma; c&rsquo&semi;est fini… »<&sol;em>ajoute le Premier ministre de Georges Pompidou <em>« en ce qui me concerne »<&sol;em>&period;<em> <&sol;em>Paroles conseillées&comma; car le conflit social qui a débuté le 12 juin de cette même année dans l&rsquo&semi;usine du quartier de la Palente&comma; à Besançon&comma; fera partie de l&rsquo&semi;histoire du mouvement ouvrier et des syndicats&comma; notamment de la CFDT&period; Refusant de déposer le bilan&comma; les salariés reprennent l&rsquo&semi;usine horlogère et fabriquent eux-mêmes les montres&comma; mettant ainsi en pratique une forme d&rsquo&semi;autogestion sans précédent en France&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Cinquante ans plus tard&comma; la capitale du Doubs n&rsquo&semi;a pas oublié cet événement malgré les efforts du patronat et de certains édiles pour gommer du paysage cette grève aux échos internationaux qui&comma; disaient-ils&comma; <em>« porte atteinte à l&rsquo&semi;image de la ville et décourage les investisseurs »<&sol;em>&period; A l&rsquo&semi;inverse&comma; comme ses compagnons de lutte&comma; Charles Piaget&comma; alors militant du Parti socialiste unifié &lpar;PSU&rpar;&comma; délégué CFDT et porte-parole du mouvement&comma; qui aura 94 ans le 23 juillet&comma; a toujours entretenu la flamme&period; <em>« Au sein d&rsquo&semi;un collectif » <&sol;em>insiste-t-il&comma; érigé malgré lui en symbole&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Besançon célébrera ainsi cette mémoire d&rsquo&semi;un industriel né en 1867 et qui employait jusqu&rsquo&semi;à 1 300 personnes lorsque la <em>« montre de communion »<&sol;em> était un incontournable français&period; Certes&comma; le ressentiment demeure chez ceux qui croient encore que <em>« Sans les irréductibles syndicaux&comma; des opportunités de sauvetage auraient pu être réalisées »<&sol;em> &lpar;en 1977&comma; Lip est liquidée&comma; mais la marque ne disparaît pas&rpar; ou ceux qui n&rsquo&semi;avaient pas digéré jusqu&rsquo&semi;à l&rsquo&semi;époque du slogan ouvrier « C&rsquo&semi;est possible&comma; on fabrique&comma; on vend&comma; on est payé &excl; » les fournisseurs n&rsquo&semi;ont pas été payés&period; Mais la page est néanmoins tournée&period; Le bâtiment Palente a été reconverti en espace d&rsquo&semi;accueil industriel et artisanal&period;<&sol;p>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">Cadran avec le slogan de 1973<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Et&comma; surprise&comma; il y a huit ans&comma; grâce à la ténacité de Philippe Bérard&comma; président de la SMB Horlogerie &lpar;société horlogère de Besançon&rpar;&comma; à Châtillon-le-Duc&comma; et de son fils Pierre-Alain&comma; directeur général&comma; Lip a fait son grand retour&period; dans le berceau franc-comtois de l&rsquo&semi;horlogerie made in France&period; En 2015&comma; ils rachètent au groupe gersois Sensemat&comma; détenteur de la marque depuis 1990&comma; l&rsquo&semi;exploitation de la licence&comma; prélude à un transfert de propriété &lpar;en octobre 2024&rpar;&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">A une dizaine de kilomètres de la capitale du Doubs&comma; nombre de montres Lip ont depuis été assemblées avec celles des dix autres marques produites par cette usine de 130 salariés où dix ouvriers supplémentaires ont été embauchés pour l&rsquo&semi;occasion&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Il vous reste 54&comma;18&percnt; de cet article à lire&period; Ce qui suit est réservé aux abonnés&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;p><&sol;div>&NewLine;<p>&lbrack;ad&lowbar;2&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<br &sol;><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;lemonde&period;fr&sol;m-le-mag&sol;article&sol;2023&sol;06&sol;17&sol;pour-les-ouvriers-de-lip-il-y-a-cinquante-ans-c-etait-l-heure-de-gloire&lowbar;6178045&lowbar;4500055&period;html">Source link <&sol;a><&sol;p>&NewLine;

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