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« La fin du masque profitera à tout le monde. L’ambiance est bien plus calme qu’il y a un an, on sentait approcher la fin des protocoles. Mais nous ne sommes pas sortis de Covid–19″, – avoue Amélie (les personnes citées, dont le nom n’est pas indiqué, ont souhaité rester anonymes), une employée du marketing d’Amazon embauchée en 2020, en pleine garde à vue. En grands groupes, nous accueillons également les terminaisons en plexiglas entre collègues dans les cantines. En VSP-PME, « On va mettre fin aux équipes restreintes et aux horaires roulants » annonce Bernard Cohen-Hadad, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises d’Ile-de-France.
« Nous allons reprendre une vie professionnelle normale » confirmé mardi 8 mars, la ministre du Travail Elizabeth Bourne, annonçant lundi 14 mars la fin des protocoles sanitaires et le port obligatoire du masque au bureau, les remplaçant par des « Lignes directrices pour les mesures de prévention du risque d’infection au travail Covid-19 en dehors de la situation épidémique. »
Personne ne prévoit de fêtes pour sortir de la crise sanitaire car le virus est toujours là et l’ambiance est lourde à cause de la guerre en Ukraine. Mais le soulagement est général. Cependant, le « retour à la vie normale » n’est pas précovid. « L’hybride est devenu la norme dans nos entreprises » déclare Audrey Richard, présidente de l’Association nationale des défenseurs des droits de l’homme (ANDRH). Les accords et chartes de télétravail continueront de s’appliquer. Rien qu’en 2020, environ 1 980 accords spéciaux ont été signés et le ministère du Travail n’a pas encore soumis de rapport pour 2021. « l’accord, entré en vigueur en novembre 2021, reste en vigueur avec possibilité de télétravail jusqu’à 2,5 jours sur la base du volontariat, dit un responsable de l’administration. L’objectif est de continuer à changer notre façon de travailler.
Économie
Alors qu’un salarié sur quatre travaillait à distance lors de la première détention en 2020, il n’était plus qu’un sur cinq lors de la seconde, qui s’est terminée en juin 2021, selon une étude du département du Trésor publiée le 10 mars. En 2022, près d’une entreprise sur deux (45%) interrogée en février par le Boston Consulting Group (BCG) et l’ANDRH a déclaré avoir révisé les descriptions de poste pour étendre les droits au télétravail. « Avant la crise, il y avait 15 000 télétravailleurs. Aujourd’hui, nous avons 36 000 postes vacants éligibles sur 56 000 ; 20 % ont signé l’avenant en trois jours, 60 % en deux et 20 % en un », explique Gervais Pellissier, spécialiste des ressources humaines du groupe Orange.
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