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Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé à l’appel à candidatures de la Mairie de Paris vendredi clos 18 février à 16 heures (sans compter les lettres attendues samedi) pour occuper, ces cinq prochaines années, les dix-huit places vacantes de bouquinistes sur les quais de Seine, à Paris. Un comité de sélection, composé de trois bouquinistes, quatre élus du Conseil de Paris et quatre représentants du monde des livres et de l’entreprise, désignera les élus en mars.
Le règlement, mis à jour en 2019, précise que « les références, la qualité des projets, la nature et le volume des produits retenus à la vente ainsi que la viabilité économique des activités présentées » constituant les critères déterminants dans le choix des occupants. Le commerce principal autorisé concerne à 75 % les vieux livres, les livres d’occasion, les livres neufs d’éditeurs indépendants et les gravures.
« Ce n’est pas un métier qu’on fait pour devenir riche », Jérôme Callais, président de l’Association culturelle des bouquinistes de Paris
« Nous n’avons pas retrouvé la même activité qu’avant la pandémie, ni même qu’avant les mouvements des gilets jaunes », explique Jérôme Callais, président de l’Association culturelle des bouquinistes de Paris. selon lui, « sur les 241 emplacements occupés par les 220 bouquinistes, seuls un quart d’entre eux sont ouverts en semaine, et plus de la moitié le week-end. » Parfois, certains semblent découragés par les faibles ventes, dégoûtés par le mauvais temps ou ont le sentiment de faire de la figuration.
« Ce n’est pas un métier qu’on fait pour devenir riche », prévenir-il. « Il faut de la passion, aimer les échanges. Dans un monde qui prône la consommation à outrance, sur une chance, parce que le livre est sans doute le moyen le plus magique de construction de la personne », ajoute-t-il.
Souhait d’étendre la surface de vente
Située quai des Grands-Augustins, Florence Delaunay, résolument optimiste, a vu dans la pandémie « un moyen de se renouveler », notamment grâce à l’ajout de vinyles (dans la limite d’une seule boîte) et aux ventes sur Internet. Elle avait déjà son propre site, La Bouquiniste, tandis qu’un autre site collectif, Bouquinistes de Paris, a vu le jour pendant la crise sanitaire.
Avec 300 000 livres proposés à ciel ouvert sur près de 4 kilomètres de quais, les bouquinistes préféreraient que leur surface de vente soit étendue pour qu’ils puissent bénéficier, ce qui était le cas avant 1943, de 10 mètres de linéaire, sou ‘équivalent de cinq boîtes peintes en wagon vert. Et non pas 8,60 mètres, comme aujourd’hui. Cela pourrait fournir 80 000 volumes supplémentaires aux clients. Olivia Polski, adjointe au commerce de la Ville de Paris, affirme au Monde être « plutôt favorable » a cette reforme qu’elle pourrait « spectateur au cas pas cas ».
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