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<figure class="article__media"> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/11/Petits-boulots-en-desillusion-la-vie-selon-les-licencies-SAM.jpg" width="664" height="443" /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/11/Petits-boulots-en-desillusion-la-vie-selon-les-licencies-SAM.jpg" /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Le 30 novembre 2021, les portraits des salariés « sacrifiés » de la SAM étaient affichés à l&rsquo;entrée du site. <span class="article__credit" aria-hidden="true">JÉRÉMIE FULLERINGER / PHOTOPQR / LA MONTAGNE / MAXPPP</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph "><em>« A 59 ans, et étant une femme, tu n&rsquo;as pas trop le choix »</em>déplore Mauricette Carles, qui a travaillé pendant trente-quatre ans comme agent de production à la Société aveyronnaise de métallurgie (SAM), une fonderie automobile située au cœur de l&rsquo;ancienne vallée sidérurgique de Decazeville (Aveyron). <em>« Je suis allé à l&rsquo;assistance personnelle, </em>elle dit.<em> Je n&rsquo;avais pas besoin de formation car je savais comment faire le ménage à la maison. »</em></p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> En Aveyron, Renault lâche la fonderie automobile SAM </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Depuis le 8 août, Mimi, c&rsquo;est son surnom, commence ses journées à 7h45, avale les kilomètres pour se rendre chez les personnes âgées dépendantes, et, à 19h, est enfin rentrée chez elle, épuisée. <em>« Je nourris mes poules et mes chiens, et je me couche parce que je suis rétréci</em>elle soupire. <em>Moralement, c&rsquo;est difficile. Je pleurniche et il y a des nuits où je ne dors pas bien. Je n&rsquo;ai plus 20 ans et la vieillesse me touche. Elle me fait peur. »</em></p>
<p class="article__paragraph ">Le 26 novembre 2021, après de nombreux rebondissements, le tribunal de commerce de Toulouse a définitivement scellé le sort de cette société fondée en 1973, en décidant l&rsquo;arrêt immédiat de son activité. Comme les quelque 330 autres employés, Mimi a été licenciée. Dans le cadre du fonds spécial pour la reconversion des salariés de l&rsquo;automobile, décidé en 2021, elle aurait pu bénéficier du rachat de trimestres pour partir en préretraite. Cependant, ce n&rsquo;est pas le cas.</p>
<h2 class="article__sub-title">« Deux licenciements en un an »</h2>
<p class="article__paragraph "><em>« Même si j&rsquo;ai tous mes quartiers, il me manque 5 000 euros de cotisation</em>,<em> </em>elle explique.<em> Je n&rsquo;ai pas validé ma longue carrière. J&rsquo;ai donc pris le taureau par les cornes en signant un contrat de six mois. »</em> Pour se donner du courage, elle relativise : <em>« Je ne suis pas le plus à plaindre</em>.<em> J&rsquo;ai un travail, je suis payé et je ne serai pas long. » </em>Parmi les anciens salariés, 205 ont retrouvé le chemin de l&#8217;emploi ou de la formation. Mais seuls 57 d&rsquo;entre eux ont signé un CDI.</p>
<p class="article__paragraph "><em>« C&rsquo;est insuffisant »</em>regrette Ghislaine Gistau, ancienne responsable qualité et représentante de la CGT, qui a rejoint la SAM il y a vingt-sept ans. <em>« Pourtant, on nous a dit et redit que ça n&rsquo;allait pas être compliqué de trouver un CDI »</em>peste celle qui a déjà commencé sa phase après le SAM : depuis le 1<sup>euh</sup> Septembre, elle est employée dans une administration, pour une durée de trois ans.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> « Pour certains salariés, c&rsquo;est un deuxième licenciement » : le seul projet de reprise de l&rsquo;Entreprise Aveyronnaise de Métallurgie enterré </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Le lien entre les anciens salariés de la fonderie n&rsquo;est pas rompu. La SAM Foundry Association, qui M<sup>moi </sup>Gistau préside depuis sa création en janvier, permet le maintien d&rsquo;un contact fraternel. Samedi 12 novembre, l&rsquo;association organisait un apéro concert à la salle des fêtes de Boisse-Penchot, village de 500 habitants à huit minutes en voiture de Decazeville. <em>« Mon Dieu, ça fait du bien, </em>se souvient Mimi, qui sourit à nouveau.<em> Nous nous sommes sautés dans les bras l&rsquo;un de l&rsquo;autre. Nous avons ri. J&rsquo;en ai profité. Ça fait terriblement bien, parce que mes collègues, je les aime</em>. »</p>
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<br /><a href="https://www.lemonde.fr/emploi/article/2022/11/25/de-petits-boulots-en-desillusions-la-vie-d-apres-des-licencies-de-la-sam-en-aveyron_6151551_1698637.html">Source link </a></p>

Petits boulots en désillusion, la vie selon les licenciés SAM, en Aveyron
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