Pas de mère… pas de congé de « paternité »

Pas de mère... pas de congé de « paternité »

<p> &lbrack;ad&lowbar;1&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<&sol;p>&NewLine;<div id&equals;"">&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><strong>Droit social&period; <&sol;strong>Le système de protection sociale&comma; dont la clé de voûte était&comma; en 1945&comma; un système de sécurité sociale qui couvrait la plupart des risques du salarié &lpar;très généralement un homme&comma; le fameux M&period; « Gagne-Pain »&rpar; et de ses personnes à charge &lpar;y compris l’épouse&comma; « M<sup>me <&sol;sup>Au-foyer »&comma; sans leurs propres ressources&comma; et leurs enfants légitimes&rpar; a évolué&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Néanmoins&comma; il existe encore des situations dans lesquelles le genre reste un critère d’attribution d’un droit&period; Comme le congé de paternité est devenu&comma; depuis 2013&comma; aussi celui de <em>« l’accueil de l’enfant »<&sol;em>&comma; qui figure à l’article L&period; 1225-35 du Code du travail&period; Ce texte permet de suspendre le contrat de travail à l’occasion d’une naissance ou d’une adoption&period; Il est complété par l’article L&period; 331-8 du Code de la sécurité sociale&comma; qui organise les revenus de remplacement pendant ce congé&comma; dont la durée a également été augmentée depuis juillet 2021&period;<&sol;p>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">Un cas non couvert<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Le congé de paternité est accordé&comma; entre autres&comma; au partenaire de la mère qui n’est pas le père biologique de l’enfant dans le cadre d’un couple hétérosexuel et au partenaire ou à l’épouse de la mère dans le contexte d’un couple homosexuel&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Cependant&comma; huit ans après l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe&comma; il reste un cas non couvert&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title"> Voir aussi <&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> « Les hommes peuvent être des pères&comma; tout comme les mères sont aussi des femmes » &colon; « pères seuls »&comma; parents d’un troisième type <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Ainsi&comma; en cas d’adoption d’un enfant par un couple d’hommes&comma; les caisses primaires d’assurance maladie&comma; compétentes pour le paiement de l’indemnité par application du Code de la sécurité sociale&comma; accèdent à la demande de premier congé de paternité mais rejettent la demande de congé paternité du conjoint ou compagnon de l’adoptant ou du co-adoptant &colon; pas de mère&comma; pas de congé parental&comma; selon le texte&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Le traitement est donc différent&comma; selon que les adoptants sont un couple de femmes ou un couple d’hommes&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">La Cour européenne des droits de l’homme considère systématiquement&comma; conformément à l’article 14 de la Convention européenne des droits de l’homme&comma; <em>« une différence de traitement est discriminatoire si elle n’a pas de justification objective et raisonnable&comma; c’est-à-dire si elle ne poursuit pas un but légitime ou s’il n’existe pas de rapport raisonnable de proportionnalité entre les moyens employés et le but poursuivi »<&sol;em>&period;<&sol;p>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">« Responsabilité éducative »<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">L’objectif annoncé de ce congé&comma; notamment par la réforme de 2021&comma; était <em>« renforcer la responsabilité éducative des pères envers leurs enfants en investissant tôt dans ces enfants »<&sol;em> &colon; il est donc paradoxal&comma; et surtout injustifiable&comma; d’accorder un congé de paternité à l’épouse ou au partenaire de la mère ou de l’adoptant et de refuser ce droit au mari&comma; au compagnon du père biologique ou au père adoptif&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Vous avez encore 24&comma;5&percnt; de cet article à lire&period; La suite est réservée aux abonnés&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;p><&sol;div>&NewLine;<p>&lbrack;ad&lowbar;2&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<br &sol;><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;lemonde&period;fr&sol;emploi&sol;article&sol;2022&sol;05&sol;10&sol;pas-de-mere-pas-de-conge-de-paternite&lowbar;6125420&lowbar;1698637&period;html">Source link <&sol;a><&sol;p>&NewLine;

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