[ad_1]
FFace à la crise énergétique, les suggestions et initiatives ne manquent pas. Le col roulé devient un acte de civisme (ou un doit porter d’automne). Certains voient dans le télétravail la clé de voûte de l’arsenal visant à protéger notre planète et à préserver notre « capital énergétique » en temps de crise. Le plan sobriété énergétique présenté par le gouvernement le 6 octobre prévoit, entre autres mesures, le recours au télétravail pour endiguer la tension sur le réseau électrique.
Mais le télétravail est-il écologique ? Pensons-nous à la pollution inhérente au télétravail et aux effets rebond comme les déplacements supplémentaires, le déménagement du domicile, le recours à la visioconférence, la consommation énergétique du domicile ? S’il était indispensable pendant la crise sanitaire, est-il encore une solution miracle à la crise énergétique ?
Certes, le télétravail permet aux entreprises de réduire substantiellement leurs factures énergétiques. La réduction de la taille des locaux, la mise en place du flex office (bureau sans poste fixe) permettent une moindre consommation d’électricité, de chauffage en hiver et de climatisation en été et, en cascade, une réduction des frais d’entretien. Certaines entreprises considèrent ainsi qu’elles contribuent ainsi à l’effort national et qu’elles sauvent aussi un peu notre planète.
Appliqué à des journées entières, le télétravail contribue également à limiter la pollution de l’air, en réduisant voire en supprimant l’utilisation de certains modes de transport sur le trajet domicile-travail et en réduisant les déplacements nationaux ou internationaux.
Enfin, le télétravail est réputé améliorer la qualité de vie des salariés concernés : absence de transport, environnement plus calme, amélioration de la vie familiale, etc.
Mais l’expérience a aussi prouvé que le télétravail ne fait pas l’unanimité. Elle est mal vécue par certains salariés, plus fragiles et moins fortunés : isolement, difficulté à séparer vie professionnelle et vie personnelle, relations professionnelles (dé)tendues par l’écrit préféré aux échanges verbaux, stress accru de managers non formés, confort matériel inégal…
Facture rapportée sur les télétravailleurs
Le télétravail nécessite, en réalité, un accompagnement personnalisé des salariés et une vigilance accrue des services des ressources humaines face aux demandes de reconnaissance d’une situation de harcèlement moral ou de maladie professionnelle, dont le nombre augmente fortement en situation de télétravail.
Il vous reste 45,82% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.
[ad_2]
Source link