<p> [ad_1]<br />
</p>
<div id="">
<p class="article__paragraph ">Elle aimerait surtout<em> « envoyer un grand merci aux auditeurs »</em>. Lorsqu&rsquo;elle a repris les ondes, dimanche 6 novembre, à l&rsquo;issue de ce qui devait être son dernier numéro de « P&rsquo;tits Bateaux », Noëlle Bréham ne savait pas qu&rsquo;elle ne le reprendrait pas le dimanche suivant.</p>
<p class="article__paragraph ">Lundi, la productrice de l&rsquo;émission sur France Inter a reçu un courrier recommandé l&rsquo;informant de son<em> « licenciement pour motif personnel »</em>. Convoquée à un entretien le 10 octobre, elle n&rsquo;y était pas allée, sur les conseils de son avocat : alors qu&rsquo;elle réclame depuis un an un CDI &#8211; d&rsquo;abord de gré à gré, par l&rsquo;intermédiaire de son avocat depuis le printemps &#8211; Noëlle Bréham avait compris qu&rsquo;elle ne gagnerait pas son procès.<em> « Radio France lui avait proposé un nouveau CDD pour cette saison</em>explique maître Yoann Sibille. <em>Conformément à sa démarche, mon client ne pouvait pas l&rsquo;accepter. D&rsquo;où la situation de blocage. » </em>Entré sur France Inter en 1982, le producteur devrait quitter la « maison ronde » après<em> « quarante ans de CDD successifs »</em>, poursuit son défenseur dans un communiqué. A Radio France, les producteurs (animateurs) signent des contrats à durée déterminée (CDDU) dits « coutumiers », attachés aux dates des grilles de programmes.</p>
<p class="article__paragraph "><em>« On voit Noëlle Bréham partir à regret »</em>, a admis Adèle Van Reeth, la directrice de France Inter, dans un mail envoyé aux équipes mardi à la mi-journée. En effet, le présentateur à la voix espiègle travaillait en dehors de tout contrat depuis septembre, malgré <em>« beaucoup de rappels »</em>insiste le chef,<em> « que son maintien à l&rsquo;antenne </em>[est]<em> légalement impossible</em> « .</p>
<h2 class="article__sub-title">Recours aux prud&rsquo;hommes</h2>
<p class="article__paragraph ">La précarité des producteurs de Radio France constitue une source sans cesse renouvelée de recours aux prud&rsquo;hommes, plus ou moins médiatisés, de la part de ceux dont les émissions s&rsquo;arrêtent &#8211; même s&rsquo;ils ont plus de 70 ans, cette limite d&rsquo;âge prévue par la loi n&rsquo;existe pas pour ces intermittents. Tantôt les transactions interrompent la procédure, tantôt les plaignants obtiennent une indemnisation.</p>
<p class="article__paragraph ">La situation financière de Noëlle Bréham s&rsquo;était paradoxalement compliquée lorsque la chaîne lui avait proposé d&rsquo;animer un quotidien,<em> </em>« La nuit est à toi », en 2015. <em>« Pour pouvoir l&rsquo;assurer, j&rsquo;avais quitté l&rsquo;émission de France 5 « Silence ça pousse », que j&rsquo;avais coanimée pendant treize ans.</em>dit celui qui aura 66 ans le 25 décembre. <em>Le spectacle n&rsquo;a duré qu&rsquo;un an, puis on m&rsquo;a donné un hebdomadaire comme prix de consolation</em> [“Etat d’esprit”],<em> qui n&rsquo;a également duré qu&rsquo;une saison. Rien qu&rsquo;avec les P&rsquo;tits Bateaux, j&rsquo;avais des revenus entre 1 100 et 1 300 euros par mois, ce qui est peu quand on habite en région parisienne. »</em></p>
<p><strong>Il vous reste 15,04% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.</strong></p>
</p></div>
<p>[ad_2]<br />
<br /><a href="https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2022/11/08/la-capitaine-des-p-tits-bateaux-sur-france-inter-est-debarquee_6149054_3236.html">Source link </a></p>

Noëlle Bréham, la capitaine des « P’tits Bateaux », sur France Inter, est débarquée
-
by thebuzzly

Ac994d7 1667934935913 000 Par7958781
Related Content
A Fos-sur-Mer, ArcelorMittal tente d'éviter la sanction de l'inspection du travail
by
thebuzzly
04/07/2023
L'Assemblée nationale adopte le projet de loi sur le partage de la valeur
by
thebuzzly
01/07/2023