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<p class="article__paragraph ">Une lumière au bout du pipeline ? Au treizième jour de grève dans les raffineries de TotalEnergies, lundi 10 octobre, 30 % des stations-service en France &#8211; et la moitié en Ile-de-France &#8211; manquaient d&rsquo;un ou de tous les carburants (contre 21 % samedi) , selon le ministère de la Transition énergétique ; mais durant le week-end, la CGT et la direction de TotalEnergies et Esso-ExxonMobil ont fait un pas l&rsquo;une vers l&rsquo;autre pour débloquer une situation qui inquiète le gouvernement et exaspère les automobilistes. Les mouvements sociaux dans les raffineries entraînant des pénuries d&rsquo;essence et de diesel, qui paralysent l&rsquo;activité économique, sont les conflits les plus sensibles politiquement, avec les grèves à la SNCF et le blocage des grands axes routiers par les camionneurs. .</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lisez les dernières informations :</span><span class="catcher__desc"> Carburants : après la reprise de la grève chez TotalEnergies et Exxon, le gouvernement déclare que « chacun doit prendre ses responsabilités » </span> </section>
<p class="article__paragraph ">La grève a été reconduite, samedi 8 octobre, dans trois raffineries de TotalEnergies et sur les deux sites d&rsquo;ExxonMobil &#8211; soit la quasi-totalité des capacités de raffinage françaises. Le mouvement est suspendu à Donges (Loire-Atlantique) <em>« jusqu&rsquo;au début de la semaine prochaine »</em>, et au dépôt de carburant de Grandpuits (Seine-et-Marne), a précisé Eric Sellini, coordinateur CGT de l&rsquo;entreprise française. La dégradation de la situation a poussé le gouvernement à autoriser dimanche la circulation de camions-citernes pour approvisionner les stations-service, mobiliser les stocks stratégiques et inciter les pétroliers à ouvrir des négociations.</p>
<p class="article__paragraph ">D&rsquo;autant plus que les syndicats ont amorcé un assouplissement. A la pointe du conflit, la CGT a lâché du lest sur certaines revendications, samedi, dans une lettre ouverte adressée au PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, renvoyant à plus tard ses revendications sur la création d&#8217;emplois et les investissements en France. En revanche, il maintient sa revendication d&rsquo;une augmentation des salaires de 10%, dont 7% pour rattraper l&rsquo;inflation et 3% pour la redistribution des bénéfices du groupe, qui ont atteint 10,6 milliards de dollars au premier semestre. .</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lisez le décryptage :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Essence : pourquoi certaines stations-service sont à sec ou reprises </span> </section>
<h2 class="article__sub-title">Ouverture syndicale</h2>
<p class="article__paragraph ">Ouverture syndicale et forte pression gouvernementale qui ont poussé M. Pouyanné à faire lui aussi un pas vers une sortie de crise. TotalEnergies a proposé, dimanche, d&rsquo;avancer à octobre les négociations annuelles obligatoires (NAO) sur les salaires prévues en novembre. Mais, au nom de <em> » responsabilité « </em>ces discussions ne peuvent commencer qu&rsquo;après la <em>« </em> <em>fin des blocages » </em>pour aider à réapprovisionner les stations-service, a indiqué la société.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Face à la crise du carburant, un gouvernement inquiet qui tente de déminer la situation </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Le géant français reconnaît qu&rsquo;il va générer <em>« résultats exceptionnels »</em> en 2022. Ces négociations devraient ainsi permettre, selon ses dirigeants, de <em>« définir comment les employés pourront </em>[en] <em>bénéficier, avant la fin de l&rsquo;année, tout en tenant compte également de l&rsquo;inflation de l&rsquo;année 2022 »</em>. Ils affirment leur<em> « souhaiter que tous les salariés soient prioritaires dans le partage de la valeur et reçoivent la juste récompense de leurs efforts sur leur fiche de paie avant la fin de l&rsquo;année »</em>. Les employés de la raffinerie, pour leur part, n&rsquo;avaient pas le sentiment d&rsquo;être <em>« priorités »</em> ces dernières semaines.</p>
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négociations sur fond de blocages persistants
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- Categories: emploi
- Tags: blocagesfondnégociationspersistantssur
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