Mes-Allocs.fr, un site privé exploitant la complexité du système de protection sociale.

<p> &lbrack;ad&lowbar;1&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<&sol;p>&NewLine;<div id&equals;"">&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><em>« Obtenir des avantages n&rsquo&semi;a jamais été aussi facile »<&sol;em>&comma; <em>« Votre spécialiste dédié vous accompagne dans vos démarches &colon; fini la paperasse &excl; « &comma;<&sol;em> promet le site Mes-Allocs&period;fr&period; L&rsquo&semi;approche rémunérée est contestée par les travailleurs sociaux&period; <em>« Depuis 2018&comma; le site privé Mes-Allocs&period;fr prospère illégalement sur le dos des personnes les plus vulnérables »<&sol;em>&comma; indique Joran Le Gall&comma; président de l&rsquo&semi;Association nationale des assistants sociaux &lpar;Anas&rpar;&comma; dans un communiqué du 4 avril&period; Ce site se présente&comma; explique-t-il&comma; <em>» comme un simulateur de droits gratuit et invite les internautes à évaluer leurs éligibilités à certaines prestations sociales&comma; allocations familiales&comma; adulte handicapé&comma; logement&comma; ou aide individuelle à l&rsquo&semi;autonomie&period;<&sol;em>&period;<em> Mais derrière ces ambitions louables se cache le fonctionnement d&rsquo&semi;une plateforme qui est en réalité bien plus commerciale et totalement contraire à la loi&period;<&sol;em><&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Discuté&quest; Le fait que l&rsquo&semi;internaute est par la suite incité à faire appel à des professionnels pour remplir et soumettre des formulaires d&rsquo&semi;accès à ces services&period;<em> « en échange des droits d&rsquo&semi;inscription et d&rsquo&semi;une cotisation de 29&comma;90 euros par trimestre »<&sol;em>&comma; note Anas&comma; qui&comma; s&rsquo&semi;appuyant sur la jurisprudence de la Cour de cassation&comma; assure que l&rsquo&semi;intermédiaire de prix pour l&rsquo&semi;accès aux droits est interdit par le code de la santé publique&period; Ainsi&comma; en septembre 2019&comma; l&rsquo&semi;association a déposé une plainte auprès du procureur de la République d&rsquo&semi;Evry &&num;8211&semi; recours resté à ce jour sans suite &&num;8211&semi; et en a informé les ministères et services concernés par courrier en date du 9 janvier 2022&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lire aussi &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> Afrique du Sud&comma; logement&comma; éducation&comma; formation professionnelle… Les autorités invitées à « repenser l&rsquo&semi;accès aux droits » <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><em>« Notre activité est tout à fait légale&comma; ce qui a été confirmé par des avocats »&comma;<&sol;em> défendu par Joseph Terzihan&comma; fondateur de Mes-Allocs&period;fr&period;<em> « Nous ne prenons aucun pourcentage de l&rsquo&semi;aide reçue&comma;<&sol;em> il précise&comma;<em> et&comma; afin de financer ce site 100&percnt; privé&comma; nous proposons uniquement un coaching d&rsquo&semi;abonnement pour optimiser le pouvoir d&rsquo&semi;achat et naviguer dans le système d&rsquo&semi;aide sociale&period; »<&sol;em> Ce diplômé de l&rsquo&semi;Essec raconte qu&rsquo&semi;une partie de sa famille&comma; arrivée du Moyen-Orient&comma; a pris connaissance de la complexité du droit français et de la multiplicité des aides sociales&comma; nationales et locales répertoriées sur son site internet&period;<&sol;p>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">Inconvénients de la CNAF<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">L&rsquo&semi;un des objectifs affichés poursuivis par Mes-Allocs&period;fr est de lutter contre la non-conversion d&rsquo&semi;allocataires potentiels qui méconnaissent leurs droits ou refusent de les faire valoir&comma; soit&comma; selon M&period; Terzihan&comma; près de 10 milliards par an&period; La Direction de la recherche&comma; de la recherche&comma; de l&rsquo&semi;évaluation et des statistiques &lpar;Drees&rpar;&comma; l&rsquo&semi;outil statistique du ministère des solidarités et de la santé&comma; estime par exemple dans un rapport publié le 11 février que<em>« un tiers des foyers éligibles ne prétendent pas au revenu de solidarité active &lpar;RSA&rpar; auquel ils ont droit »&comma;<&sol;em> ce qui représente à lui seul une non-dépense de 3 milliards d&rsquo&semi;euros par an&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Il vous reste 50&comma;46&percnt; de cet article à lire&period; De plus uniquement pour les abonnés&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;p><&sol;div>&NewLine;<p>&lbrack;ad&lowbar;2&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<br &sol;><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;lemonde&period;fr&sol;societe&sol;article&sol;2022&sol;04&sol;08&sol;mes-allocs-fr-un-site-prive-qui-tire-parti-de-la-complexite-du-systeme-de-prestations-sociales&lowbar;6121195&lowbar;3224&period;html">Source link <&sol;a><&sol;p>&NewLine;

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