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« N’oubliez pas d’emporter draps, oreillers, serviettes, bouilloire électrique (très important), ravitaillement (chocolat, thé, en-cas, etc.), et nourriture fraîche pour les premiers jours », avait été conseillé à Paul H., un homme d’affaires occidental qui n’a pas souhaité être identifié, installé à Hong Kong depuis vingt ans. Habitué des voyages en Chine, principalement dans les meilleurs hôtels internationaux des principales grandes villes, il n’y était pas retourné depuis près de trois ans, et avait été conseillé par un ami qui en revenait.
Parce que depuis « La Chine a rouvert », ceux qui y vont, pleins d’enthousiasme à l’idée de pouvoir « enfin revoir leurs équipes », revenez un peu ébranlé des courses d’obstacles que sont devenus les voyages en Chine continentale. L’ère pré-Covid-19 de « sauts de puces », où, depuis Hong Kong, réunions, visites d’usines et soirées avec des clients dans plusieurs villes se sont enchaînées en quarante-huit heures, n’est plus qu’un lointain souvenir. Tout comme les allers-retours Hong Kong-Shanghai, qui pourraient se faire dans la journée, ou les visites à Shenzhen, qu’un train rapide relie à Hong Kong en dix-neuf minutes depuis 2018…
Dix-neuf minutes en train, c’est rapide, sauf qu’il faut maintenant ajouter à ce temps de transport plusieurs semaines d’attente pour gagner au loto qui donne le droit de passer la frontière, et dix jours de quarantaine pour les visiteurs non-résidents… Alec L., qui travaille dans une grande entreprise d’électronique, s’était inscrit sur l’application en ligne prévue pour le tirage au sort des passages à Shenzhen, la ville frontalière avec Hong Kong. Il a finalement eu son jour de chance fin octobre. Mais, à son arrivée à la frontière, il lui manquait l’attestation écrite d’un de ses tests anti-Covid.
« On ne sait pas où on va »
Retour à la case départ. « Je tente ma chance tous les jours. Ma valise est prête depuis deux mois maintenant, car les résultats tombent à 20 heures chaque jour, et l’autorisation peut être donnée pour le lendemain », dit Alec. Partir en Chine en ce moment demande donc de la patience, de la persévérance et même de l’endurance. Si l’accès en avion ne nécessite pas de tirage au sort, les billets sont très rares. Et, pour Pékin, en plus de la mise à disposition des tests « habituels », il fallait aussi, jusqu’aux annonces d’assouplissement du vendredi 11 novembre, autotest dans les sept heures suivant le décollage. Cela signifiait, pour les vols du matin, passer la nuit à l’aéroport. Un seul test avant départ est désormais requis.
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