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Ils se sont regroupés quai André-Citroën dans le 15ᵉ arrondissement de Paris, avant de défiler derrière une banderole demandant : « Dignité et reconnaissance pour les travailleurs essentiels, c’est pour quand? » »
Plusieurs centaines de personnes Plus de mille personnes », selon les organisateurs -, salariés des secteurs du nettoyage, de la propreté, de la sécurité privée, des services à la personne, de la grande distribution, du commerce, de la coiffure, du funéraire, de la santé, des secteurs sociaux et médico-social, de l’agroalimentaire, ou des agents de catégorie C de la fonction publique, ont des failles, jeudi 3 février, à l’appel de la CFDT. Ces représentants des « l’essentiel des travailleurs » qui ont financé à la bonne marche de l’économie au plus fort de la crise sanitaire se sont rassemblés pour réclamer des revalorisations salariales.
« Nous sommes là pour peser auprès du patronat de ces différentes branches professionnelles et auprès des employeurs publics. Il faut absolument ouvrir des négociations dans toutes les branches professionnelles, dans toutes les entreprises, pour de réelles revalorisations salariales »a affirmé du haut d’un camion le numéro un de la CFDT, Laurent Berger.
Alors que certaines négociations ont abouti à des hausses ponctuelles (+ 16% dans le secteur hôtelleries, cafés, restauration, + 5% chez les paysagistes), M. Berger a fustigé les secteurs restés « inertes »comme la propreté, la sécurité privée ou la coiffure, face aux besoins des salariés.
Division syndicale du Front
Cette mobilisation de la CFDT intervenait une semaine après une journée de grève et de manifestations à l’appel d’une intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires, qui a réuni entre 89 000 et 150 000 manifestants en France. Interrogé sur le « le regret » exprimé par certains adhérents de la CFDT qu’elle ne s’y soit pas jointe, M. Berger a affirmé ne pas vouloir s’inscrire dans des « logiques globales où on ne sait pas exactement ce qu’on réclame ». « Les logiques un peu fourre-tout, ce n’est pas pour nous »at-il justifier.
Dans la manifestation, Lyes Berkane, agent de sécurité âgée de 58 ans, brandissait une pancarte sur laquelle était écrit « ma pancarte est pourrie, mon salaire aussi ». « Les agents de sécurité vivent dans la précarité (…) Pendant la pandémie on a beaucoup travaillé, on a même des salariés qui sont décédés dans les hôpitaux (…) On essaie d’entrer en négociation, mais les employeurs ne veulent pas (…) S’il n’y a pas d’avancées, le mouvement va se durcir »at-il prévenu.
Gwenaëlle Monnier, déléguée syndicale chez Auchan, âgée de 41 ans, a déploré les « promets » non tenues. « On nous a dit qu’on était un métier essentiel, on a nourri la population, et on n’est toujours pas reconnus » en matière de salaire, at-elle dit à l’Agence France-Presse.
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