Est-il possible de travailler sans ressentir cela ? C’est l’objet de la quête de Samuel Duran, 25 ans, dans le documentaire. Pourquoi travaillons-nous du tout? (« Mais pourquoi travaille-t-on ? »). Un geste original d’un homme qui n’a jamais travaillé : « J’ai commencé comme indépendant dans une école de commerce, puis j’ai fait un mémoire d’étude sur les nouvelles techniques de management, il expliqua Paix en marge d’une avant-première du film, diffusée le 9 mars à Paris et mise en ligne à partir du 19 mars. Ce reportage m’a inspiré pour réaliser le premier documentaire en 2020 qui montrait que l’on pouvait apprécier son travail, que l’on soit salarié ou indépendant. »
Pour réaliser son deuxième film, Samuel Durand a passé un an à creuser des questions sur le travail, puis à voyager à la rencontre d’entreprises de diverses industries à travers le monde.
Du glacier Ben & Jerry’s aux États-Unis à l’industriel Saint-Gobain au Royaume-Uni, en passant par la société de développement informatique Mindera au Portugal et le formateur en ligne OpenClassrooms à Paris, le documentaire s’intéresse aux relations des individus avec leur entreprise. . Il fournit une série d’observations sur ce que pourrait être une vie idéale au travail, divisée en trois domaines.
Bonheur, indépendance, créativité
L’environnement de travail est la première voie vers le bonheur, postule l’auteur : on sera motivé par l’ambiance, l’équipe, ainsi que par des avantages plus banals, comme la possibilité de télétravail ou de vacances. Ainsi, OpenClassrooms offre 1 000 € de primes aux salariés qui prennent plus de trois semaines consécutives de vacances : « Nous disons à nos équipes que ce sera bien pour elles. L’essentiel est d’être efficace sur le long terme.justifie le PDG Pierre Dubuc devant la caméra.
Les méthodes de management constituent la deuxième partie : un bon environnement de travail ne suffit pas, il faut aimer la tâche elle-même et la façon dont on la fait pour la mener à bien. C’est le cas des verriers de Saint-Gobain heureux de voir le fruit de leur travail, ou de l’artisan fabriquant des skis à Chamonix.
Le film invite les entreprises à favoriser l’autonomie et la créativité de leurs salariés afin qu’ils soient fiers de leur travail et qu’ils soient des acteurs actifs, en prenant l’exemple de Mindera à Porto qui a adopté une organisation horizontale sans leader : les salariés ont une position différente. « Assistant logiciel ».
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