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<figure class="article__media"><img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/02/Les-salaries-du-medico-social-denoncent-une-nouvelle-fois-leurs-conditions.jpg" alt="Manifestation des salariés du secteur médico-social, à Paris, le 1er février 2022." width="664" height="443"/><noscript> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/02/Les-salaries-du-medico-social-denoncent-une-nouvelle-fois-leurs-conditions.jpg" alt="Manifestation des salariés du secteur médico-social, à Paris, le 1er février 2022."/></noscript><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Manifestation des salariés du secteur médico-social, à Paris, le 1er février 2022. <span class="article__credit" aria-hidden="true">ANNA MARGUERITAT / HANS LUCAS VIA AFP</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph ">Epuisés après deux ans d&rsquo;épidémie, déçus des conclusions du Ségur de la santé, les travailleurs du médico-social étaient mobilisés mardi 1<sup>euh</sup> fevrier pour exprimer leur colère. A Paris, ils étaient plus de 5 000 selon les syndicats à s&rsquo;élancer de la place des Cinq-Martyrs-du-Lycée-Buffon. Salaires insuffisants, conditions de travail déplorables, manque d&rsquo;effectifs et d&rsquo;attractivité de leur profession. Les revendications des manifestants étaient plurielles.</p>
<p class="article__paragraph ">En tête du cortège parisien, Elena (qui a souhaité garder l&rsquo;anonymat), membre de la commission de mobilisation du travail social Ile-de-France, donne de la voix, armée de son mégaphone. Si elle est là aujourd&rsquo;hui, c&rsquo;est avant tout pour <em>« rendre visible »</em> le combat de ses paires. <em>« On s&rsquo;est rendu compte que les luttes du secteur social étaient nombreuses mais invisibles, notamment parce qu&rsquo;elles sont réparties sur pleins de champs comme l&rsquo;enfance, le handicap, l&rsquo;accompagnement des personnes précaires, sans abris, etc. » »</em>, explique t-elle.</p>
<p class="article__paragraph ">Ce n&rsquo;est pas la première fois que le secteur du médico-social se mobilise. <em>« Le 7 décembre dernier, il était 60 000 à manifester en France et 8 000 à Paris. Ce n&rsquo;est pas négligeable »</em>, commente Elena. Aujourd&rsquo;hui, elle dit vouloir <em>« cône plus haut » </em>en interpellant le premier ministre devant Matignon, lieu d&rsquo;arrivée de la manifestation.<em> </em></p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi (2021) :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article reserve a nos abonnes</span></span> Les travailleurs sociaux font grève pour partager leur désarroi </span> </section>
<p class="article__paragraph "><em><em>« En décembre, on a obtenu qu&rsquo;une délégation soit reçue par le ministère de la santé. Bien sûr, on se doutait qu&rsquo;on n&rsquo;allait pas échanger avec M. Véran directement. Mais mes collègues se sont retrouvés face à une personne qui leur a demandé « En fait, le travail social, c&rsquo;est quoi ?</em>« . Notre propre ministère ne sait pas ce qu&rsquo;on fait. C&rsquo;est bien la preuve que nous ne sommes pas une priorité pour ce gouvernement »</em>, fustige la militante, également membre de la CGT.</p>
<p class="article__paragraph ">Emma Quirion est éducatrice spécialisée au sein d&rsquo;un foyer dans les Hauts-de-Seine. Elle s&rsquo;occupe d&rsquo;adultes en situation de handicap mental et psychique. Depuis deux ans, elle voit les effectifs au sein du foyer où elle travaille s&rsquo;amincir : <em>Nous sommes cinq éducateurs au lieu de quatorze. »</em> Un manque qu&rsquo;elle met sur les dos de salaires non attractifs. <em>« Nous avons des horaires décalques. On peut commencer à 7 heures, finir à 22 heures, donc nos vies personnelles sont impactées. C&rsquo;est compliqué par exemple d&rsquo;avoir une vie de maman. Si en plus, derrière, les salaires ne gagnent pas, c&rsquo;est normal que personne ne veille faire ça »</em>, analyse t-elle.</p>
<h2 class="article__sub-title">« Nos résidents sont des éponges. Si on va mal, eux aussi »</h2>
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Les salariés du médico-social dénoncent une nouvelle fois leurs conditions de travail
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