Les salariés de l’usine Compin d’Evreux, fabricant de sièges de train, se mobilisent sur fond de plan social

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<p> &lbrack;ad&lowbar;1&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<&sol;p>&NewLine;<div id&equals;"">&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Comme tous les jours à 16h08&comma; les équipes de l&rsquo&semi;usine Compin d&rsquo&semi;Evreux braconnent&period; Une dizaine d&rsquo&semi;ouvriers se dirigent vers leurs voitures dans un parking clairsemé&period; Plusieurs d&rsquo&semi;entre eux ont plus de vingt ans de maison&period; Et rappelez-vous… En 2010&comma; ils étaient 400 et il était difficile de se garer ici&period; En 2017&comma; lorsqu&rsquo&semi;ils ont remporté le marché des sièges équipant le TER de Normandie&comma; ils étaient encore 250&period; Aujourd&rsquo&semi;hui&comma; le site n&&num;8217&semi;emploie que 113 personnes&period; Et fin août&comma; la direction de l&rsquo&semi;entreprise a annoncé un plan de sauvegarde de l&&num;8217&semi;emploi&comma; portant sur 55 postes dévolus à la production de sièges de train&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lire aussi l&rsquo&semi;analyse &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> En France&comma; le transport ferroviaire de voyageurs entre en concurrence à petite vitesse <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Finalement il n&rsquo&semi;y en aura qu&rsquo&semi;un <em>« Centre de services »<&sol;em>&comma; destiné aux autres entités de la société&comma; qui compte&comma; avec Fainsa&comma; sa filiale espagnole acquise en 2015&comma; 734 personnes&period; En clair&comma; Compin ne fabriquera plus de modèles en France&period; Tout au plus gardera-t-il une activité de rénovation&period; Un choc&period; Des premiers sièges du métro parisien fabriqués à Courbevoie en 1902&comma; à ceux des premiers TGV&comma; en passant par le RER NG en Ile-de-France&comma; Compin a toujours équipé les trains français&period; <em>« Dans ce cas&comma; j&rsquo&semi;ai été trahi »<&sol;em>s&rsquo&semi;agace Hervé Morin&comma; patron des centristes et président de la région Normandie&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">En 2017&comma; lorsqu&rsquo&semi;il finalise l&rsquo&semi;appel d&rsquo&semi;offres pour 40 rames régionales&comma; il presse Bombardier de faire fonctionner l&rsquo&semi;entreprise européenne&period; Le constructeur&comma; depuis racheté par Alstom&comma; hésite&period; L&rsquo&semi;élu ne lâche rien &colon; <em>« J&rsquo&semi;étais bien conscient que Compin n&rsquo&semi;était pas forcément le modèle de l&rsquo&semi;usine 4&period;0<&sol;em>&period; <em>Mais justement&comma; ce contrat devait favoriser l&rsquo&semi;investissement à Evreux&period; »<&sol;em> Rien ne va arriver&period; Trois ans plus tard&comma; la livraison des trains normands prend du retard&period; Hervé Morin demande une explication &colon; Bombardier se débarrasse de son fournisseur de sièges&period;<&sol;p>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">« Nouvelle usine en Pologne »<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><em>« Nous étions au Havre&comma; dans les locaux de la SNCF&comma; <&sol;em>se souvient le président régional&period; <em>Et je suis tombé de ma chaise lorsque les dirigeants de Compin m&rsquo&semi;ont expliqué que le retard était dû à des problèmes de processus dans leur nouvelle usine en Pologne&period; J&rsquo&semi;étais cocu&period; »<&sol;em> Depuis&comma; personne n&rsquo&semi;a réussi à inverser la tendance&comma; pas même la banque publique d&rsquo&semi;investissement Bpifrance&comma; pourtant actionnaire de l&rsquo&semi;entreprise avec 8&comma;5&percnt; du capital&comma; ni la SNCF&comma; premier client&comma; ou Alstom&comma; qui s&rsquo&semi;en lave les mains&period; &period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Et certainement pas le fonds d&rsquo&semi;investissement Equistone&comma; entré au capital de l&rsquo&semi;entreprise en 2009 et incapable de rentabiliser son investissement&period; Les employés&comma; quant à eux&comma; regardent&comma; impuissants&comma; <em>« purge » <&sol;em>de leur activité depuis plusieurs années&period; <em>« Les Polonais sont venus s&rsquo&semi;entraîner à Evreux&comma; et un de nos chefs d&rsquo&semi;équipe de production était encore en Pologne avant l&rsquo&semi;été »<&sol;em>explique un élu CGT&comma; qui demande que son nom ne soit pas cité <em>« pouvoir retravailler après Compin »<&sol;em>&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Il vous reste 51&comma;54&percnt; de cet article à lire&period; Ce qui suit est réservé aux abonnés&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;p><&sol;div>&NewLine;<p>&lbrack;ad&lowbar;2&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<br &sol;><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;lemonde&period;fr&sol;economie&sol;article&sol;2022&sol;09&sol;28&sol;les-salaries-de-l-usine-compin-d-evreux-se-mobilisent-sur-fond-de-plan-social&lowbar;6143530&lowbar;3234&period;html">Source link <&sol;a><&sol;p>&NewLine;

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