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<p class="article__paragraph "><strong>Tribune.</strong> L&#8217;emploi fait partie des domaines où le <em>« en même temps »</em> présidentiel a largement laissé la place à une vision très élevée des réformes à conduire. Les intentions initiales comme la mise en œuvre du programme ont, de fait, obéissent à quatre principes implicites ou explicites.</p>
<p class="article__paragraph ">La première ligne directrice a consisté à lever certains freins à la rupture du contrat de travail pour encourager cette prise de risque que constituer l&rsquo;acte d&#8217;embauche pour l&#8217;employeur. C&rsquo;est à ce principe que se rattachent des mesures comme la barémisation des dommages et intérêts prud&rsquo;homaux en cas de licenciement illégitime, la création de la rupture conventionnelle collective ou encore les assouplissements apportés au contrat d&rsquo;apprentissage.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article reserve a nos abonnes</span></span> Derrière la reprise de l&#8217;emploi, l&rsquo;ombre de la précarité </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Le deuxième principe s&rsquo;est fondé sur une défiance assez systématique envers la capacité des corps intermédiaires (régions et partenaires sociaux, en l&rsquo;occurrence), jugés trop lourds, trop lents, trop peu réformistes ou trop timorés à produire les récessairesformes… né en est le résultat de cette impression d&rsquo;un Etat à la fois libéral et interventionniste, qui peut parfois dérouter. S&rsquo;agissant des partenaires sociaux au niveau interprofessionnel, le quinquennat a sans doute achevé un cycle ouvert depuis les années 1960-1970, où les partenaires sociaux avaient obtenu un véritable rôle de « colégislateurs » en matière de droit du travail. Fini le temps des grandes conférences sociales et autres Grenelle ! Le temps n&rsquo;est plus où les gouvernements, avec une scrupulosité quasi notariale, reprenaient dans la loi tous les accords interprofessionnels, malgré leur évidente timidité. Ce mouvement avait certes été engagé auparavant (pensons à certaines réformes du quinquennat Sarkozy), mais il faut bien admettre que ces cinq années ont vu tomber ces deux dernières forteresses paritaires qu&rsquo;étaient la formation professionnelle et l&rsquo;assurance-chômage. Dans les deux cas, que les négociations paritaires étaient abouti ou pas, l&rsquo;État a suivi sa propre feuille de route : reprise en main et pilotage des fonds de la formation professionnelle, fixation par décret de nouvelles règles pour l&rsquo;assurance-chômage…</p>
<h2 class="article__sub-title">Accords innovations</h2>
<p class="article__paragraph ">S&rsquo;agissant des régions, l&rsquo;État leur a retiré sans autre forme de procès le pilotage et le financement de l&rsquo;apprentissage (une remise en cause inédite du mouvement de décentralisation) pour libéraliser la création des centres de formation d&rsquo;apprentis. Et ce n&rsquo;est que sous une surveillance étroite, et pas intégralement, qu&rsquo;il leur a attribué la mise en œuvre du plan d&rsquo;investissement dans les compétences.</p>
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« Les questions d’emploi et de chômage ne figurent plus parmi les principales préoccupations des Français »
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