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<p class="article__paragraph ">Les années 1920 voient la naissance des premiers services sociaux en France. Portés principalement par des initiatives privées, ils doivent <em>« moderniser les méthodes de la charité »</em>.<em> </em>Leurs initiateurs ont de grandes ambitions : <em>« La réponse aux maux des classes populaires doit passer, selon elles, par un accompagnement individuel des familles en difficulté »</em>pour<em> « se redresser moralement » </em>les travailleurs touchés.</p>
<p class="article__paragraph ">Une figure incarnera ce renouveau de l&rsquo;action sociale dans l&rsquo;entre-deux-guerres : l&rsquo;assistante sociale. C&rsquo;est à elle, et aux relations avec les Français suivies de leurs services, que Lola Zappi consacre un livre, <em>Les visages de l&rsquo;État-providence </em>(Les Presses de Sciences Po). Maître de conférences à l&rsquo;Université de Paris-I, l&rsquo;historienne décrit minutieusement le travail de ces femmes issues de la bourgeoisie,<em> « nouveaux acteurs institutionnels »</em>qui s&rsquo;invitent dans l&rsquo;intimité de familles issues de milieux populaires.</p>
<p class="article__paragraph ">Ils forment un <em>« petit contingent »</em>mais en constante augmentation : <em>« Limités à des promotions de quelques dizaines d&rsquo;élèves par an dans les années 1920, ils sont aujourd&rsquo;hui quelque 1 500 à exercer en région parisienne. </em>[dans les années 1930]<em> »</em>, dit l&rsquo;auteur. Ce sont essentiellement <em>« des jeunes filles de bonnes familles soucieuses d' »aller vers le peuple » »</em>, <em>« la profession à laquelle ils aspirent</em>[gnant]<em> à une « mission » sociale proche de la mission religieuse »</em>. Au sein de cette nouvelle catégorie de travailleurs, la volonté d&rsquo;améliorer les conditions de vie de la classe ouvrière se conjugue avec l&rsquo;ambition de <em>« rééducation morale »</em> familles.</p>
<p class="article__paragraph ">C&rsquo;est un métier difficile, à bien des égards – l&rsquo;étude du travail social de l&rsquo;enfance est une plongée concrète dans le quotidien des assistants. Ils connaissent le <em>« effort physique du travail sur le terrain »</em>, notamment lors des enquêtes qu&rsquo;ils doivent mener auprès des familles et de leur entourage. Une épreuve physique qui peut se mêler à une douleur morale : la <em>« le face à face avec la misère confronte les travailleurs sociaux à l&rsquo;une des limites de leur métier : l&rsquo;impossibilité, dans certains cas, d&rsquo;espérer à leur échelle pouvoir y remédier »</em>.</p>
<h2 class="article__sub-title">Diplôme en 1932</h2>
<p class="article__paragraph ">En même temps, la profession est, pour les jeunes femmes désireuses de devenir assistantes sociales, une voie ouverte vers l&rsquo;autonomie. Elle leur permet de gagner leur vie et, pour certaines, de s&rsquo;affranchir de leur environnement familial. Une médaille qui peut avoir son revers : <em>« Leurs journées de travail épuisantes leur laissent peu de temps pour mener une vie personnelle, surtout une vie de famille. »</em> Concilier ce métier avec la vie de couple et, plus encore, la maternité, n&rsquo;est pas chose aisée, ce qui conduit certains professionnels à renoncer à leur activité.</p>
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<br /><a href="https://www.lemonde.fr/emploi/article/2022/11/24/les-visages-de-l-etat-social-aux-origines-des-assistantes-sociales_6151368_1698637.html">Source link </a></p>

les origines des travailleurs sociaux
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