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Le marché du travail ne connaît pas (encore) la crise, et c’est d’autant plus vrai pour les cadres : tel est le constat fait par l’Association pour l’emploi des cadres (APEC), qui publie son baromètre du quatrième trimestre, lundi 7 Novembre. Malgré l’inflation et les incertitudes liées à la crise énergétique et au conflit en Ukraine, l’emploi des cadres fait même plus que tenir, puisque les intentions de recrutement devraient repartir à la hausse.
12% des entreprises souhaitent recruter au moins un cadre dans les trois derniers mois de 2022, selon cette étude réalisée en septembre auprès de deux échantillons représentatifs, l’un des 1.000 entreprises du secteur privé employant au moins un cadre. , et l’autre de 2 000 cadres : 62 % de grandes entreprises (soit 8 % de plus qu’il y a trois mois), 19 % de PME et 6 % de TPE.
Les résultats du troisième trimestre sont tout aussi positifs, note l’Apec : 16 % des entreprises y ont recruté au moins un manager, soit 5 points de plus qu’au deuxième trimestre, et 6 points de plus qu’au troisième trimestre 2021. TPE- Les PME ont même connu des niveaux record. L’organisation explique cette accalmie par une relative diminution des difficultés d’approvisionnement en matières premières.
Un faible nombre de candidats
« Malgré toutes les incertitudes de la situation économique et quelques déboires lorsque la guerre a éclaté en Ukraine, le marché continue de résister, comme on l’a aussi vu avec le nombre d’offres d’emploi sur le site Apec.fr : on note une hausse de 16% sur les trois premiers trimestres, par rapport aux trois premiers de 2019, ajoute Gaël Bouron, adjoint au chef du pôle études. En France, nous n’avons pas encore eu d’impact sur l’emploi du ralentissement de la croissance. »
Comme souvent depuis la reprise de l’économie, la bonne dynamique est cependant gâchée par les difficultés de recrutement, qui se rapprochent elles aussi des sommets puisqu’elles concernent 84% des entreprises en recherche de cadres. « On a l’impression que ces difficultés s’intensifientjuge Gaël Bouron : le recrutement est très difficile pour 38% des entreprises au quatrième trimestre, contre 29% en mars et 15% en 2020-2021 ! »
L’APEC identifie trois principales sources de difficultés : un faible nombre de candidatures reçues, une inadéquation entre les candidatures et les profils recherchés et la concurrence entre entreprises sur certains profils. C’est le cas, en tête, des métiers de l’informatique et des études de recherche et développement, où les compétences techniques sont très rares.
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