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Une grève des contrôleurs conduira la SNCF à supprimer 60% des trains TGV et Intercités du vendredi 2 décembre au dimanche 4 décembre, a annoncé la compagnie mercredi 30 novembre. « reprise progressive » est prévu à partir de lundi, avec trois trains sur quatre pour tous les axes TGV, selon un communiqué.
SNCF Voyageurs prévoit un train sur deux pour le TGV Nord, un sur trois pour le TGV Est, un sur quatre pour le TGV Atlantique, un sur quatre pour le TGV Sud-Est, un sur quatre pour l’Ouigo et un sur deux Intercités de Du vendredi au dimanche, a indiqué la société, notant que les voyageurs concernés devraient être informés. Il n’y aura pas de trains de nuit pendant le week-end. A l’étranger, l’entreprise s’attend à un trafic normal pour Eurostar et Thalys, un TGV sur trois vers la Suisse, un sur deux vers l’Allemagne, un sur trois vers l’Italie et aucun trafic vers l’Espagne.
Les clients ayant laissé leurs coordonnées apprendront mercredi par mail ou SMS si leur train est maintenu ou supprimé. Dans tous les cas, la compagnie leur recommande de vérifier les horaires des trains avant de se rendre en gare et, dans la mesure du possible, de reporter leurs déplacements.
Négociations annuelles obligatoires le 7 décembre
Tous les voyageurs, que leur train soit maintenu ou supprimé, et quel que soit leur titre de transport – TGV Inoui, Ouigo et Intercités – peuvent se faire rembourser intégralement les trajets prévus entre le vendredi 2 et le lundi 5 décembre, ou échanger leur billet gratuitement dans tous les trains où il y a est en salle jusqu’au jeudi 8 décembre inclus, selon SNCF Voyageurs.
Les capitaines – généralement appelés « contrôleurs » – exercent une fonction essentielle en termes de sécurité du trafic et des passagers, et sont donc indispensables pour autoriser la circulation d’un TGV dans toutes les conditions de sécurité, a souligné l’entreprise publique. . « Dans le parcours du voyageur, le skipper est le seul cheminot qu’il rencontre. On se retrouve au bout de l’entonnoir de tous les problèmes »a expliqué à l’Agence France-Presse (AFP) Rénald Szpitalnik, élu SUD-Rail et contrôleur sur le TGV Paris-Milan.
Les capitaines ont déjà déposé des préavis de grève pour les week-ends de Noël et du Jour de l’An. « Une épée de Damoclès », selon Didier Mathis, secrétaire général de l’UNSA-Ferroviaire. Thomas Cavel, secrétaire général de la CFDT Cheminots abonde : « Nous attendons une prise de conscience de la direction sur la condition particulière des contrôleurs »dont les conditions de travail se sont améliorées « dégradé depuis un certain temps », il insiste. La direction regrette un mouvement soutenu « alors que des mesures concrètes et importantes ont été proposées aux syndicats après plusieurs semaines de négociations ».
Par ailleurs, une centaine d’agents de sécurité travaillant pour la compagnie ferroviaire transmanche Eurostar au Royaume-Uni se mettront en grève pendant quatre jours pendant la période chargée des vacances de Noël, pour exiger des augmentations de salaire en ligne avec l’inflation qui flambe dans le pays. Ce mouvement social va « perturbe fortement » le service Eurostar pour la période précédant Noël, souligne l’Union ferroviaire, maritime et des transports. Membres du syndicat « fera grève les 16, 18, 22 et 23 décembre »après un vote massivement en faveur de la grève, a déclaré le syndicat dans un communiqué.
Ces quatre jours de grève viendront s’ajouter à d’autres arrêts sur les lignes ferroviaires britanniques, dans un contexte social très tendu, des grèves contre le coût de la vie étant prévues dans la plupart des secteurs de l’économie.
Ces mesures portaient, selon le communiqué, sur l’évolution de carrière spécifique de cette catégorie. « avec une augmentation du volume des promotions et une augmentation de leur rémunération annuelle à partir de janvier 2023 ». « Des mesures supplémentaires avaient également été proposées pour faciliter le changement de métier pour ceux qui le souhaitent »ajoute la déclaration. » Les miettes « , selon des syndicalistes contactés par l’AFP. Cette grève intervient à la veille des négociations annuelles obligatoires (NAO), qui doivent débuter le 7 décembre à la SNCF. La CGT, SUD-Rail et la CFDT ont appelé à une « grève unie » Ce jour là.
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