les chiffres restent stables au dernier trimestre 2022

les chiffres restent stables au dernier trimestre 2022 – Thebuzzly

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Il n’y aura pas eu de retournement du marché du travail en 2022. Contrairement à ce que prévoyait la situation économique, le taux de chômage est de nouveau resté quasi stable au quatrième trimestre, avec une très légère baisse de 0,1 point par rapport aux trois mois précédents. . Elle représente désormais 7,2 % de la population active en France (hors Mayotte). Surtout, il est inférieur de 0,3 point au niveau atteint un an plus tôt, et inférieur d’un point à son niveau d’avant la crise du Covid-19. Il s’agit de son plus bas niveau depuis le premier trimestre 2008.

Le nombre de chômeurs, tel que défini par le Bureau international du travail (BIT) – une définition plus stricte que celle des demandeurs d’emploi inscrits dans les fichiers de Pôle Emploi – a diminué de 45.000 par rapport au trimestre précédent, s’élevant désormais à 2,2 millions de personnes, selon les statistiques publié le mardi 14 février par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

Cette quasi-stabilité concerne toutes les catégories d’âge. Sur le trimestre, c’est le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) qui baisse le plus, d’un point, à 16,9 %. C’est 4,9 points en dessous du niveau d’avant-crise. Un chiffre qui s’explique encore en partie par celui de l’apprentissage, qui devrait battre un nouveau record en 2022. Si les statistiques définitives ne seront connues que fin février, il y a actuellement près de 810 000 entrées en apprentissage de janvier à novembre 2022, selon au ministère du Travail. Le taux de chômage des 25-49 ans est totalement stable, à 6,5 %, et le taux de chômage des seniors (50 ans et plus) a à peine diminué (-0,1 point) à 5 %.

Lire aussi : L’apprentissage cache-t-il les mauvais chiffres du chômage, comme l’affirme Jean-Luc Mélenchon ?

Ces tendances sont légèrement contrastées par des données plus négatives, notamment la proportion de jeunes (15-29 ans) qui ne sont ni en activité, ni en formation, ni en études, qui repart à la hausse. Après un recul de 0,5 point au trimestre précédent, il a augmenté sur les trois derniers mois de 2022 de 0,9 point, à 12,5 %. Par ailleurs, le « halo autour du chômage » – les inactifs qui souhaitent avoir un emploi, mais ne sont pas considérés comme chômeurs car ne répondant pas aux critères du BIT (faire des recherches, être disponibles) – connaît une très légère augmentation sur la même période (+ 38 000 personnes), selon l’INSEE.

« Des contrats de meilleure qualité »

Cette situation du marché du travail, bien qu’encourageante, continue de laisser les économistes très perplexes. Alors que la France connaît depuis près d’un an un choc économique sans précédent du fait d’une inflation avec une croissance atone, l’impact négatif de cette situation sur l’emploi ne s’est toujours pas produit. Un manque de corrélation qui s’explique, outre l’apprentissage, par une forte rétention de main-d’œuvre de la part des entreprises.

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