Les chauffeurs VTC se mobilisent face à la hausse du prix du carburant

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« Travailler douze heures par jour, sept jours sur sept pour gagner de l’argent » sa vie : ce chauffeur VTC, qui s’exprime, entre autres, dans une vidéo de l’Intersyndical National VTC (INV), n’en peut plus. INV l’a entendu « le général est fatigué », comme l’a affirmé son secrétaire général, Brahim Ben Ali, qui a appelé ses collègues à se mobiliser les lundi 28 et mardi 29 mars à Paris et dans cinq autres villes. La consigne est de se déconnecter des plateformes pendant ces deux jours. La mobilisation « statique »Il dit,  » une voiture [ils] P’[ont] plus d’argent pour le carburant ». Le déclencheur de ce mouvement est une forte hausse des prix, alors que le secteur a déjà souffert lors de la crise liée au Covid-19.

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Selon une enquête rapide menée par l’INV via les réseaux sociaux, à laquelle ont répondu 1 733 chauffeurs syndiqués, la dernière estimation est qu’ils ont perdu 45 % de leurs revenus entre septembre 2021 et le 20 mars. A Paris, dit M. Ben Ali, « avant le Covid, quinze heures de communication [temps d’attente inclus], le conducteur pourrait économiser 250 euros sur le chiffre d’affaires. Aujourd’hui c’est 100 ou 150 euros, pour certains même 50 euros. « Pour ceux qui déclarent tous leurs revenus, il ajoute, ils perçoivent 950 ou 1000 euros nets par mois pour cinquante-cinq ou soixante heures de branchement par semaine, dont 450 euros vont au carburant. C’est inacceptable. »

« Les chauffeurs reçoivent 950 ou 1 000 euros nets par mois, dont 450 euros vont au carburant. C’est inacceptable », a déclaré Brahim Ben Ali, secrétaire général de l’INV.

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Compensation de l’État jusqu’à 18 centimes d’euro par litre de carburant, à partir du 1est un Avril et pendant quatre mois ne suffisent pas en raison de l’augmentation des prix pour INV. Certains auraient renoncé, dit M. Ben Ali. Uber, par exemple, dit avoir entre 28 000 et 29 000 chauffeurs, contre 30 000 en 2019, avant la crise du Covid.

Augmentation du prix

Certaines plateformes ont pris des mesures pour réduire les coûts de carburant. Uber, par exemple, offrira un chèque énergie de 100 € le 31 mars à ceux qui effectuent plus de 50 trajets par semaine. « Ça profitera à 20% des conducteurs », dit M. Ben Ali. La compagnie californienne a également augmenté ses tarifs passagers d’une redevance exceptionnelle de 0,75 € par trajet à partir du 25 mars. La situation sera réexaminée deux mois après le dépôt de la demande. Son concurrent Freenow créé le 18 mars « Bonus de 0,84 EUR brut » pour un déménagement « au moins deux semaines »sans augmenter le prix payé par le client.

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