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Tribune. La situation des établissements, des services, des accueils, des soins, aux personnes âgées, aux personnes en situation de handicap, en situation de précarité ou sans abri, en difficulté avec des addictions, de protection des enfants, est en danger imminent ! Avec un risque quant à la qualité d’accompagnement des personnes désignées ou suivies.
en cause? La perte d’attractivité des métiers du social et du médico-social. Les remontées des associations apparaissent un manque de 10 % à 15 % de salariés (30 % à 40 % dans certaines structures, hors d’urgence palliatives), d’après les données compilées par les associations adhérentes de l’Union nationale interfédérale des solutions œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux. Près de 64 000 postes sont aujourd’hui vacants, selon la délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal).
Qui peut accepter que ses enfants, ses parents, ses aînés, ses amis soient ainsi traités ? Qui n’a pas mesuré l’importance et la valeur de ce travail en s’étant occupé lui-même d’un enfant vulnérable, d’une personne en perte d’autonomie, en situation de handicap, d’exclusion ou souffrant de malade? Les pouvoirs publics soulignent parfois l’importance de ces travailleurs sociaux, mais sans jamais la lier à une valorisation salariale.
Conserver le personnel en fonction
Comment attirer des jeunes vers ces professions dont le caractère social et solidaire les intéresse mais qui renoncent, au vu des salaires proposés, des contraintes en termes de rythme de travail ou de l’impossibilité de se loger ? Travailleurs sociaux, éducateurs, assistants sociaux, infirmiers, aides à domicile, animateurs socio-éducatifs, puériculteurs, aides médico-pédagogiques, conseillers en éducation sociale et familiale, éducateurs de jeunes enfants, travailleurs pairs… autant de nobles métiers au service, service en particulier des plus vulnérables.
Aujourd’hui, la première urgence est de conserver le personnel en fonction. La crise sanitaire a représenté un accélérateur de départs, amplifié par le manque de reconnaissance, malgré l’engagement remarquable de toutes ces personnes durant la pandémie, sans protection, sans soutien, et privilégiant le maintien du lien social aux risques sanitaires encourus.
Pas de valorisation salariale, pour certains, même pas de prime Covid… Il est inconcevable de ne pas élargir ces revalorisations aux professions sociales, primordiales pour le respect et la dignité de tous les êtres humains.
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