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<figure class="article__media"> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/02/lenfer-de-la-logistique-de-lindustrie-automobile.jpg" alt="Faute de chauffeurs et de camions, Stellantis doit entreposer les véhicules Peugeot produits à Sochaux, à Malbouhans (Haute-Saône), le 25 novembre 2022." width="664" height="443" /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/02/lenfer-de-la-logistique-de-lindustrie-automobile.jpg" alt="Faute de chauffeurs et de camions, Stellantis doit entreposer les véhicules Peugeot produits à Sochaux, à Malbouhans (Haute-Saône), le 25 novembre 2022." /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Faute de chauffeurs et de camions, Stellantis doit entreposer les véhicules Peugeot produits à Sochaux, à Malbouhans (Haute-Saône), le 25 novembre 2022. <span class="article__credit" aria-hidden="true">SEBASTIEN BOZON / AFP</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph ">Commander une nouvelle voiture est devenu une véritable école de patience. Françoise Lafargue, enseignante retraitée des Bouches-du-Rhône, en sait quelque chose. En avril 2022, elle commande une petite Dacia Spring électrique. La livraison, avait-elle été prévenue, n&rsquo;aurait pas lieu avant septembre. Début janvier, après avoir fait le siège du concessionnaire, elle a finalement appris que le véhicule, produit en Chine, était immobilisé depuis quelque temps sur un quai du port du Havre (Seine-Maritime).</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Dacia s&rsquo;éloigne d&rsquo;un modèle low-cost et dope les ventes de Renault </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Un mois et demi plus tard, il est toujours là, faute de transporteur disponible pour assurer l&rsquo;ultime voyage. Françoise Lafargue, qui habite près d&rsquo;Arles (Bouches-du-Rhône), s&rsquo;est vu promettre son Printemps au plus tard le 16 mars. En attendant, elle lui a déjà donné un surnom qui s&rsquo;impose : « l&rsquo;Arlésienne ».</p>
<p class="article__paragraph ">Au sein du groupe Renault auquel appartient Dacia, les questions logistiques sont passées au crible au quotidien par un <em>cellule de crise</em> qui suit à distance les déplacements de 6 000 poids lourds entre les usines et les lieux de stockage. <em>« En plus de la crise des semi-conducteurs et de l&rsquo;indisponibilité chronique des solutions d&rsquo;expédition, le manque de transporteurs d&rsquo;automobiles est la dernière pénurie&#8230; en attendant la prochaine »,</em> déplore une porte-parole de Renault.</p>
<h2 class="article__sub-title">Grandes remorques</h2>
<p class="article__paragraph ">Chez Stellantis, une task force a été mise en place pour prendre à bras-le-corps un dossier décrété <em>« priorité »</em>. L&rsquo;une de ses premières décisions fut de stocker sur l&rsquo;aérodrome militaire désaffecté de Lure-Malbouhans (Haute-Saône) plusieurs centaines de Peugeot et de Citroën fraîchement sorties de l&rsquo;usine de Sochaux (Doubs) ou acheminées depuis les centres de production installés en Slovaquie ou en Espagne.</p>
<p class="article__paragraph ">Cette agitation souvent futile se déroule à mesure que les coûts logistiques montent en flèche. Ils ont officiellement augmenté de 18,5 % en 2022, mais certains prix grimpent beaucoup plus vite. Pour expédier des véhicules en Allemagne ou en Suisse, la facture était multipliée par trois, selon un constructeur. Ce déséquilibre entre l&rsquo;offre et la demande de transport automobile, un marché d&rsquo;environ 2,5 milliards d&rsquo;euros en France, n&rsquo;est pas nouveau.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Carlos Tavares, le « samouraï » de l&rsquo;industrie automobile </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Entre 2008 et 2018, le nombre de porte-huit disponibles, ces grandes remorques pouvant accueillir autant de véhicules, est passé de 20 600 à 17 000 unités en Europe. La faute, selon les organisations professionnelles, à la faible rémunération des opérateurs mis en concurrence par les constructeurs et à l&rsquo;attrait exercé par d&rsquo;autres marchés de la logistique, plus rémunérateurs.</p>
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l’enfer de la logistique de l’industrie automobile
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