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<p class="article__paragraph "><strong>éditorial.</strong> Inverser la courbe du chômage peut être une condition nécessaire pour se faire réélire à la présidence de la République. François Hollande l&rsquo;avait appris à ses dépens. Dans quatre-vingt-cinq jours, nous saurons si c&rsquo;est une condition suffisante pour Emmanuel Macron, qui, sur le front de l&#8217;emploi, a réussi là où son déjà avait en grande partie échoué.</p>
<p class="article__paragraph ">Contre toute attente, après la violence du choc de la pandémie, le marché du travail s&rsquo;est redressé en 2021 de manière inédite, avec un recul de 12,6 % en un an du nombre de demandeurs d&#8217;emploi sans aucune activité. Non seulement les effets de la crise sont effacés, mais la courbe du chômage a repris sa pente descendante, au point de revenir à son niveau d&rsquo;il y a neuf ans, lorsque François Hollande arrivait au pouvoir.</p>
<p class="article__paragraph ">La France (y compris l&rsquo;outre-mer) compte ainsi 415 000 chômeurs de moins qu&rsquo;au début du quinquennat d&rsquo;Emmanuel Macron.<strong> </strong>Si l&rsquo;on considère le bilan de ses quatre prédécesseurs, seul Jacques Chirac avait terminé son mandat sur un solde positif. C&rsquo;est une bonne nouvelle pour le pays, mais également pour le chef de l&rsquo;État.</p>
<h2 class="article__sub-title">Conjoncture atypique</h2>
<p class="article__paragraph ">Comme toujours, attribuer l&rsquo;entièreté de l&rsquo;évolution du marché de l&#8217;emploi (à la hausse comme à la baisse) aux politiques publiques est une vue de l&rsquo;esprit. Les a-coups inédits de la conjoncture marquee par<strong> </strong>une année de forte dépression en 2020, suivie d&rsquo;un rebond spectaculaire<strong> </strong>en 2021, avec une hausse de 7 % du PIB, a obtenu les conclusions difficiles à tirer. Le bilan est d&rsquo;autant moins lisible que l&rsquo;économie a été placée sous perfusion d&rsquo;argent public. Il faudra sans doute plusieurs mois pour juger de la capacité du marché du travail à poursuivre sur sa poussée, une fois que les effets des soutiens auront disparu.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article reserve a nos abonnes</span></span> Croissance française : après le rebond de 2021, des interrogations sur 2022 </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Cette conjoncture atypique ne doit pas occulter le fait que la France récolte aussi les fruits d&rsquo;une continuité de politiques économiques engagées avant Emmanuel Macron. La baisse du coût du travail grâce aux allègements de cotisations sociales, la réduction des impôts de production et l&rsquo;assouplissement du marché du travail ont permis de déverrouiller les embauches, au prix d&rsquo;une précarisation de certains emplois. A l&rsquo;actif de l&rsquo;actuel président, notons encore le succès de la promotion de l&rsquo;apprentissage, qui se révèle comme l&rsquo;un des moyens les plus efficaces pour intégrer les jeunes au marché du travail.</p>
<p class="article__paragraph ">Mais, au moment où les résultats sur le front de l&#8217;emploi sont tangibles, le thème du chômage a pratiquement disparu du débat politique. La plupart des candidats à l&rsquo;élection présidentielle sont focalisés sur le pouvoir d&rsquo;achat, comme si le retour au plein-emploi était devenu une question subalterne. Le fait que la France compte encore 6 millions d&rsquo;inscrits à Pôle emploi est davantage perçu comme une fatalité que comme un motif de mobilisation générale. Pourtant, qui peut se résoudre à ce que le chômage de longue durée reste au niveau actuel, que 13 % des jeunes de 15 ans à 29 ans ne soient ni en emploi, ni en études, ni en formation et que des centaines de milliers de les postes ne trouvent pas preneur, parfois faute de qualification ?</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article reserve a nos abonnes</span></span> Derrière la reprise de l&#8217;emploi, l&rsquo;ombre de la précarité </span> </section>
<p class="article__paragraph ">En fait, l&#8217;emploi est le meilleur allié du pouvoir d&rsquo;achat. Tendre vers le plein-emploi, c&rsquo;est créer les conditions de futures augmentations de salaires. Moins de chômage, c&rsquo;est aussi plus de production de richesses, et donc à terme plus de redistribution, mécanisme indispensable pour maintenir la cohésion du pays. C&rsquo;est en s&rsquo;attaquant au premier sujet que le second sera réglé en grande partie, et non pas en continuant à subventionner le niveau de vie des Français grâce à l&rsquo;endettement.</p>
<section class="author">
<p class="author__detail"> <span class="author__name">Le Monde</span> </p>
</section>
<section class="article__reactions"> </section>
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L’emploi, meilleur allié du pouvoir d’achat
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