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<figure class="article__media"> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/05/lembarquement-nest-quun-adieu.png" alt="l'embarquement n'est qu'un adieu" width="664" height="443" /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/05/lembarquement-nest-quun-adieu.png" alt="l'embarquement n'est qu'un adieu" /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true"> <span class="article__credit" aria-hidden="true">SIMON LANDREIN</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph "><em>« En toute chose, c&rsquo;est la fin qui est essentielle »</em>proclame Aristote dans son <em>Poétique</em>. Pourtant, l&rsquo;imaginaire collectif ne retient de tristes fins d&rsquo;affaires qu&rsquo;un adieu raté : salarié licencié portant sa carte de visite déconfite, hypocrite sortant apéritif à base de mousseux tiède et discours gênés&#8230;</p>
<p class="article__paragraph ">Le « offboarding » se veut une solution à ces mauvais départs : complémentaire du « onboarding »<em> – </em>stratégie standardisée d&rsquo;intégration des jeunes embauchés en entreprise – elle désigne l&rsquo;accompagnement d&rsquo;un salarié sur le point d&rsquo;évoluer vers d&rsquo;autres horizons, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse d&rsquo;une fin de CDD, d&rsquo;un départ à la retraite ou d&rsquo;un licenciement.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Argot de bureau : « intégration » ou accueil des nouveaux arrivants </span> </section>
<p class="article__paragraph ">La suite commence mal : le mot désigne littéralement le fait « d&rsquo;être débarqué ». <em>« C&rsquo;est mal choisi, il faudrait plutôt parler d&rsquo;un atterrissage en douceur</em>juge Jenny Gaultier, directrice générale du Mercato de l&#8217;emploi, un réseau de consultants en recrutement. <em>Le mot d&rsquo;ordre est de donner une vision claire au salarié qui part. »</em></p>
<h2 class="article__sub-title">Le pot !</h2>
<p class="article__paragraph ">La feuille de route, simple et connue de tous, se traduit donc par une succession de tâches, à réaliser par exemple durant le mois précédant la fin du contrat. La communication interne est un bon début : celui qui part préviendra son équipe, ce qui brisera les tabous et permettra d&rsquo;organiser la suite avec moins de stress (passage des missions aux successeurs, réaffectation des tâches, etc.).</p>
<p class="article__paragraph ">L&rsquo;aspect administratif n&rsquo;est pas négligeable : il ne faut rien oublier, de l&rsquo;attestation Pôle Emploi au badge d&rsquo;accès, sans oublier ce message de rappel humiliant qui vous indique que vous perdrez votre accès à la boîte aux lettres dans vingt, quinze, dix jours…</p>
<p class="article__paragraph ">Un entretien de sortie, en présentiel et standardisé, marque la fin du cursus. Attention, pas question de parachute doré pour certains ou de planeur plastique pour d&rsquo;autres, le forfait atterrissage est le même pour tous : un état des lieux officiel, où le starter donne son avis sur la boîte, qui lui propose en retour un « feedback ».</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Comment le Covid-19 a tiré le pot de départ </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Lorsque le départ est contraint, à l&rsquo;instar d&rsquo;un plan de sauvegarde de l&#8217;emploi (PSE), l&#8217;employeur peut choisir &#8211; grand seigneur &#8211; de proposer un bilan de compétences. Bien sûr, le meilleur était gardé pour la fin : la marmite ! Tout, sauf organisé à la va-vite, il mettra en vedette tous les collègues de celui qui part, dans un timing cadré : apéritifs, discours, cadeau d&rsquo;adieu et quelques pas de danse.</p>
<h2 class="article__sub-title">Ambassadeurs du réseau</h2>
<p class="article__paragraph ">Mais pourquoi remercier, par exemple, un salarié licencié pour insuffisance professionnelle ou un jeune cadre brillant qui passe chez le concurrent ? Les passionnés de l&rsquo;offboarding répondent en deux mots : marque employeur. En cas de départ en mauvais termes, le protocole peut éviter un scandale et faire remonter une réputation en danger. Marcel, un syndicaliste hargneux, sera acheté – pardon, heureux – avec un magnifique voyage aux îles Galápagos. La fin justifie les moyens.</p>
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<br /><a href="https://www.lemonde.fr/emploi/article/2022/05/23/l-argot-de-bureau-l-offboarding-ce-n-est-qu-un-au-revoir_6127263_1698637.html">Source link </a></p>

l’embarquement n’est qu’un adieu
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