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<figure class="article__media"> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/09/lintelligence-collective-fondement-du-management.jpg" alt=" " width="664" height="443" /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/09/lintelligence-collective-fondement-du-management.jpg" alt=" " /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true"> <span class="article__credit" aria-hidden="true">SIMON LANDREIN</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph "><span class="article__inner">NE PAS</span>nous, on ne peut pas licencier un salarié pour insuffisance professionnelle parce qu&rsquo;il a refusé de boire de l&rsquo;alcool lors des apéros du week-end et ainsi intégrer la valeur <em>« amusant et professionnel »</em> de son entreprise – comprendre l&rsquo;incitation à divers excès. Cet arrêt grotesque a été rendu par la Cour de cassation le 9 novembre 2022, contre le cabinet de conseil Cubik Partners, pour des faits remontant à 2015.</p>
<p class="article__paragraph ">Au-delà de l&rsquo;anecdote cocasse, ce jugement semble dans l&rsquo;air du temps : comme pour ce salarié, une épidémie d&rsquo;éloignement du travail sévit dans les entreprises françaises. <em>« C&rsquo;est un changement de paradigme qui ne cesse d&rsquo;inquiéter »</em>, <em>« une révolution qui ne dit pas son nom »</em>, <em>« phénomène de retour à l&rsquo;école »</em>… Voici, pêle-mêle, les formules médiatiques qui ont qualifié la <em>« arrêt tranquille »</em>en français « démission silencieuse ».</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> L&rsquo;énorme vague de départs dans les entreprises américaines bouleverse le marché du travail </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Bien après cette rentrée, par mimétisme, difficile de nommer un consultant RH « compatible LinkedIn » qui ne se soit pas encore prononcé sur le sujet. la <em>« arrêt tranquille »</em>c&rsquo;est la contrepartie<strong> </strong>automne-hiver 2022-2023 du <em>« grande démission »</em>élue meilleure expression fourre-tout de la saison printemps-été 2021 : alors que ceux qui peuvent sont partis en claquant la porte, le reste des salariés n&rsquo;y pense pas moins.</p>
<h2 class="article__sub-title">Le paresseux du travail sans flamme</h2>
<p class="article__paragraph ">L&rsquo;application TikTok a donné lieu à cette expression outre-Atlantique : en juillet 2022, un jeune américain expliquait en dix-sept secondes de vidéo son intention de ne faire que ce pour quoi il avait été embauché, ni plus ni moins. Le minimum syndical, parce que <em>« le travail n&rsquo;est pas notre vie »</em>.</p>
<p class="article__paragraph ">Mais alors, quoi de neuf ? Les analyses convergent pour rappeler que le moral des salariés &#8211; français notamment &#8211; n&rsquo;est pas au top : perte de sens, fatigue, santé mentale en berne, faible reconnaissance de la hiérarchie, salaires rattrapés par l&rsquo;inflation&#8230; Si tout cela Ça n&rsquo;a aucun sens, alors pourquoi continuer à se tuer à la tâche et entretenir notre passion française pour le présentéisme ? Ainsi, 24 % des Français estiment que le travail est très important dans leur vie, selon une étude publiée le 11 novembre par la Fondation Jean-Jaurès en partenariat avec l&rsquo;IFOP, contre 60 % en 1990.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> « Les travailleurs participent activement à leur propre &lsquo;servitude volontaire' » </span> </section>
<p class="article__paragraph ">la <em>« la peste »</em> touchent particulièrement les jeunes qui, c&rsquo;est bien connu, <em>« je ne veux plus travailler »</em> – un peu comme chaque génération, selon celles qui la précèdent. Cette <em>« génération désenchantée »</em> a-t-elle la main poilue au travail ? Surtout, elle a la flemme d&rsquo;être paresseuse, dans un monde du travail qui n&rsquo;allume en elle aucune flamme : pour 37 % des 18-24 ans interrogés par l&rsquo;institut BVA pour la Fondation Jean-Jaurès et la Macif à l&rsquo;occasion de leur baromètre sur <em>« Jeunes et Entreprises »</em>l&rsquo;idée de s&rsquo;ennuyer et de ne pas s&rsquo;intéresser à son travail provoque de l&rsquo;anxiété.</p>
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<br /><a href="https://www.lemonde.fr/emploi/article/2022/11/28/l-argot-de-bureau-le-quiet-quitting-ou-la-flemme-d-avoir-la-flemme_6151924_1698637.html">Source link </a></p>

le « sevrage tranquille » ou la paresse d’être paresseux
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