le seul projet de reprise de la Société Aveyronnaise de Métallurgie enterré

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<p> &lbrack;ad&lowbar;1&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<&sol;p>&NewLine;<div id&equals;"">&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Après des semaines d&rsquo&semi;attente&comma; le couperet est tombé&comma; douchant le dernier mince espoir d&rsquo&semi;anciens salariés de la Société aveyronnaise de métallurgie &lpar;SAM&rpar;&comma; implantée dans la zone industrielle des Prades&comma; à Viviez&comma; sur les hauteurs du bassin houiller de Decazeville &lpar;Aveyron&rpar;&period; Matthieu Hède&comma; seul candidat à la reprise de cette usine définitivement fermée&comma; a annoncé lundi 18 juillet qu&rsquo&semi;il jetait l&rsquo&semi;éponge&period; Le dirigeant de MH Industries&comma; groupe lotois spécialisé dans la fabrication de pièces métalliques&comma; a été démis de ses fonctions&period; Renault &lpar;premier client de SAM&rpar; pour l&rsquo&semi;achat de pièces&period; <em>« Il n&rsquo&semi;y avait pas de scénario possible sans le constructeur&period; Il fallait le convaincre de commencer la reprise avant de pouvoir s&rsquo&semi;en passer demain<&sol;em> <em>»&comma; <&sol;em>explique M&period; Hède ce mercredi&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Si la proposition présentée en avril &lpar;8 millions d&rsquo&semi;euros de chiffre d&rsquo&semi;affaires par an&rpar; semblait le satisfaire&comma; le groupe au losange a changé d&rsquo&semi;avis deux semaines plus tard&period; <em>« Il ne voulait plus entendre parler des employés de SAM&period; Pour Renault&comma; la fonderie n&rsquo&semi;existe plus&period;<&sol;em> rapporte M&period; Hède<em>&comma;<&sol;em> qui espérait alors<em> « que le gouvernement joue son rôle d&rsquo&semi;interlocuteur&period; »<&sol;em> Autre raison qui l&rsquo&semi;a poussé à renoncer à reprendre SAM &colon; un financement loin d&rsquo&semi;être complet<em>&period; « Le montant&comma; entre 30 et 45 millions d&rsquo&semi;euros&comma; était préoccupant&period; Car peu d&rsquo&semi;organismes financiers nous ont suivis sur un projet de sous-traitance risqué&period; »<&sol;em><&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lire aussi &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> « Notre combat a un sens&comma; il est juste et légitime » &colon; en Aveyron&comma; d&rsquo&semi;anciens salariés de la SAM refusent de quitter l&rsquo&semi;usine <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><em>« Ce n&rsquo&semi;est pas de la déception&period; Le mot n&rsquo&semi;est pas assez fort&period; C&rsquo&semi;est du dégoût&comma; de la colère&comma;<&sol;em> réagit David Gistau&comma; ancien agent de production entré dans la fonderie en 1991&comma; et ancien membre CGT du comité social et économique de l&rsquo&semi;entreprise&period;<em> Pour certains employés&comma; c&rsquo&semi;est comme être renvoyé une deuxième fois&period; » <&sol;em>Le tribunal de commerce de Toulouse avait scellé le sort de cette fonderie le 26 novembre 2021&comma; en prononçant la cessation définitive de son activité et le licenciement de 333 salariés&period; Ils occupèrent alors l&rsquo&semi;usine pendant cent cinquante-quatre jours avant d&rsquo&semi;obtenir&comma; sous l&rsquo&semi;égide du préfet de l&rsquo&semi;Aveyron&comma; des garanties permettant d&rsquo&semi;éviter la vente des machines par des mandataires de justice&period;<&sol;p>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">« Notre territoire disparaît peu à peu »<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Ghislaine Gistau&comma; ancienne déléguée syndicale CGT&comma; ne peut pas s&rsquo&semi;en remettre&period; <em>« Je suis dégoûté&period; Le gouvernement avait les moyens d&rsquo&semi;agir et voilà&comma; il laisse le constructeur agir en toute impunité&period; <&sol;em>elle fustige&period;<em> <&sol;em>A 45 ans&comma; ce responsable qualité embauché en 1998 réalise actuellement un bilan de compétences&period; <em>« Je suis nostalgique de cette entreprise et des relations tissées avec mes collègues&period; Je dois ouvrir une autre page&period; Je ne travaillerai probablement plus dans l&rsquo&semi;industrie »&comma;<&sol;em> elle reconnaît&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Il vous reste 43&comma;19&percnt; de cet article à lire&period; Ce qui suit est réservé aux abonnés&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;p><&sol;div>&NewLine;<p>&lbrack;ad&lowbar;2&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<br &sol;><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;lemonde&period;fr&sol;economie&sol;article&sol;2022&sol;07&sol;20&sol;pour-certains-salaries-c-est-un-second-licenciement-l-unique-projet-de-reprise-de-la-societe-aveyronnaise-de-metallurgie-enterre&lowbar;6135515&lowbar;3234&period;html">Source link <&sol;a><&sol;p>&NewLine;

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