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<figure class="article__media"> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/12/le-reste-ne-passe-pas-dans-la-majorite.jpg" alt="Muriel Pénicaud, alors ministre du Travail, lors de sa passation de pouvoir au ministère, à Paris, le 7 juillet 2020." width="664" height="443" /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/12/le-reste-ne-passe-pas-dans-la-majorite.jpg" alt="Muriel Pénicaud, alors ministre du Travail, lors de sa passation de pouvoir au ministère, à Paris, le 7 juillet 2020." /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Muriel Pénicaud, alors ministre du Travail, lors de sa passation de pouvoir au ministère, à Paris, le 7 juillet 2020. <span class="article__credit" aria-hidden="true">GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph ">Le compte personnel de formation (CPF) continue de faire des remous au sein de la Macronie. Les critiques ne manquent pas dans le camp du chef de l&rsquo;Etat, depuis que l&rsquo;exécutif a décidé de faire payer les particuliers qui utilisent ce dispositif pour acquérir de nouvelles compétences. Parmi les voix qui se sont élevées, il y en a une qui a retenu l&rsquo;attention : c&rsquo;est celle de Muriel Pénicaud, ministre du Travail de mai 2017 à juillet 2020 &#8211; lors du premier mandat du président de la République. Dans une interview à <em>Journal du dimanche (JDD) </em>du 18 décembre, elle considère que le choix du pouvoir en place constitue <em>« une erreur sociale et économique. Et donc politique</em>.</p>
<p class="article__paragraph ">Son intervention fait suite à un amendement au projet de loi de finances pour 2023 déposé par le gouvernement samedi 10 décembre. Il vise à établir <em>« une participation du titulaire »</em> du CPF, quel que soit le montant des droits dont il bénéficie. En d&rsquo;autres termes, une charge restante est imposée aux personnes actives qui souhaitent suivre une formation en mobilisant leur compte. Deux catégories n&rsquo;ont pas à mettre la main à la poche : les chômeurs et les personnes qui utilisent le CPF dans le cadre d&rsquo;un projet élaboré avec leur patron.</p>
<p class="article__paragraph ">M<sup>moi </sup>Pénicaud considère que de tels changements tournent le dos à la réforme du CPF, qu&rsquo;elle avait menée en 2019, conformément à la <em>« vision transformatrice »</em> par Emmanuel Macron. A l&rsquo;époque, cet outil avait été libéralisé en créant un système de crédits en euros – et non plus en heures – adossé à une plateforme en ligne qui ouvre la voie à une large gamme de titres, diplômes et certifications. Le but était de donner <em>« pour chaque »</em> la possibilité <em>« apprendre tout au long de la vie »</em>elle indique dans les colonnes du <em>JDD</em>.</p>
<h2 class="article__sub-title">« Un problème de méthode »</h2>
<p class="article__paragraph ">Si les demandeurs d&#8217;emploi ne sont pas concernés, l&rsquo;ancien ministre regrette qu&rsquo;une telle exonération ne s&rsquo;applique pas également aux travailleurs percevant des bas salaires : <em>« Une charge restante de 20% à 30% est évoquée. C&rsquo;est énorme ! Imaginez quand vous êtes au salaire minimum ! Même 50 euros c&rsquo;est 50 euros de trop. »</em> Avec ce ticket modérateur, le gouvernement veut maîtriser les dépenses imputables au CPF, qui se sont envolées (6,7 milliards d&rsquo;euros sur les trois dernières années). M<sup>moi </sup>Pénicaud estime que compte tenu du dispositif <em>« en tant que coût, et non en tant qu&rsquo;investissement, est une erreur stratégique »</em>.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Le projet du gouvernement de faire contribuer financièrement les salariés en formation suscite l&rsquo;incompréhension </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Le 13 décembre, lors d&rsquo;un meeting du groupe Renaissance à l&rsquo;Assemblée nationale, plusieurs personnalités avaient déjà fait part de leur agacement, en interpellant vigoureusement Carole Grandjean, la ministre déléguée en charge de l&rsquo;enseignement et de la formation professionnels, qui était présente. L&rsquo;approche du gouvernement pose <em>« problème de méthode »</em>, confie Jean-René Cazeneuve, député du Gers et rapporteur général de la commission des finances, regrettant que l&rsquo;amendement incriminé soit sorti du chapeau pendant un week-end, sans discussion approfondie au préalable. En substance, il approuve la mesure, qui <em>« ne change pas l&rsquo;esprit du PCF »</em>selon lui, tout en aidant à combattre la <em> » abuser de « </em> et le <em>« fraudes »</em>.</p>
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<br /><a href="https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/12/20/compte-personnel-de-formation-le-reste-a-charge-ne-passe-pas-au-sein-de-la-majorite_6155155_823448.html">Source link </a></p>

le reste ne passe pas dans la majorité
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