<p> [ad_1]<br />
</p>
<div id=""> <span class="meta__authors">Catherine Quignon</span> </p>
<p class="meta__publisher">Publié le 4 avril 2022 à 00:47 &#8211; Mis à jour le 4 avril 2022 à 05:32</p>
<section class="article__info">
<section class="article__meta">
<p class="article__status"><span class="icon__premium"/>Réservé à nos abonnés</p>
</section>
<section class="article__stand-first">
<p class="article__desc"><span class="article__kicker">Enquête</span>Avec le développement des outils de suivi et l&rsquo;avènement du travail à distance, la surveillance des employés s&rsquo;est déplacée en ligne. Il reste difficile de faire la distinction entre surveillance et protection.</p>
</section>
</section>
</div>
<div id="">
<p class="article__paragraph article__paragraph--lf"><em>« En principe, nous avons déjà été repérés, mais le travail à distance n&rsquo;a pas arrangé les choses »</em>, se plaint Sybil (à la demande de l&#8217;employée, le nom a été changé). Quand cette téléconsultante de la Macif a l&rsquo;opportunité de travailler à domicile, son manager ne se cache plus derrière son dos. Mais il apparaît sur son écran.<em> « Nous recevons un chat ou un e-mail dès que nous attendons plus de trois ou quatre minutes entre deux appels. Parfois, tant de fenêtres s&rsquo;ouvrent en nous demandant : « Qu&rsquo;est-ce que tu fais ? vous ne pouvez même pas voir l&rsquo;écran. J&rsquo;ai un collègue qui a été critiqué pour s&rsquo;être connecté à 8h02 au lieu de 8h00. »</em></p>
<p class="article__paragraph article__paragraph--lf">A cette surveillance constante à l&rsquo;aide d&rsquo;écrans insérés s&rsquo;ajoutent des tableaux de performances qu&rsquo;il faut remplir régulièrement, gronde Sibile. Aux yeux du travailleur, ce contrôle <em>« puéril » </em>affecte négativement la motivation de l&rsquo;équipe :<em> « Certains de mes collègues perçoivent cela comme du harcèlement. »</em> De son côté, la Macif nous a fait savoir qu&rsquo;elle ne souhaitait pas s&rsquo;exprimer sur ce sujet.</p>
<section class="catcher catcher--small"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire la colonne :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Télétravail : « C&rsquo;est au niveau de chaque entreprise que doivent être respectés les moyens et les conditions d&rsquo;une mise en oeuvre sereine » </span> </section>
<p class="article__paragraph article__paragraph--lf">Combien d&#8217;employés comme Sibile ont vu le travail à distance aller de pair avec la surveillance excessive ? Avec la première conclusion en mars 2020, cette organisation du travail à distance a été imposée de force aux employeurs. Un choc culturel dans un pays où 7% des salariés travaillaient à domicile en 2017, selon les estimations du service des statistiques du ministère du Travail. Les entreprises ont longtemps renoncé à l&rsquo;idée de déplacer le bureau dans la maison. En novembre 2021, le patron du Medef Geoffroy Roux de Béziers retire le regard <em>« glandes »</em> qui lui était attaché. » <em>Le télétravail a été une source de bouleversements pour de nombreux managers,</em> confirme Florent Frontela, DRH chez Deloitte. <em>L&rsquo;absence des salariés devant eux ne les dérange plus. »</em></p>
<p class="article__paragraph article__paragraph--lf">Selon une étude Vanson Bourne pour l&rsquo;éditeur de logiciels VMware publiée en 2021, 63% des entreprises françaises envisagent ou ont déjà mis en place des outils visant à renforcer leur surveillance. Selon Régis Chatelier, chargé de l&rsquo;innovation et de la recherche avancée à la Commission nationale de l&rsquo;informatique et des libertés (CNIL), certains employeurs pourraient être tentés de franchir la ligne jaune : <em>«Depuis la première détention, nous avons reçu de nombreux appels qui ont soulevé des inquiétudes quant au fait qu&rsquo;il pourrait y avoir des tentatives plus que nécessaires pour contrôler les personnes travaillant à domicile. »</em></p>
<p class="article__paragraph article__paragraph--lf">Chez IBM, Yannick Edouard, porte-parole de la centrale syndicale CFE-CGC, évoque l&rsquo;excès de zèle de certains managers : <em>« Au tout début de la quarantaine, certains ont organisé une vidéoconférence tôt le matin et ont demandé aux employés de rester en contact jusqu&rsquo;à la fin de la journée. »</em> Cette pratique était marginale, relativise le représentant du syndicat, et la direction y a très vite mis fin.</p>
<p><strong>Il vous reste 77,52% de cet article à lire. De plus uniquement pour les abonnés.</strong></p>
</p></div>
<p>[ad_2]<br />
<br /><a href="https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/04/04/teletravail-superviser-sans-fliquer-le-nouveau-casse-tete-des-manageurs_6120417_3234.html">Source link </a></p>

le pilotage sans clic, un nouveau casse-tête pour les managers
-
by thebuzzly
Related Content
A Fos-sur-Mer, ArcelorMittal tente d'éviter la sanction de l'inspection du travail
by
thebuzzly
04/07/2023
L'Assemblée nationale adopte le projet de loi sur le partage de la valeur
by
thebuzzly
01/07/2023